ROME, jeudi 27 octobre 2011 (ZENIT.org) – S’ils ne respectent pas la nature, « les êtres humains ne pourront pas trouver la vraie paix que nous recherchons tous », affirme M. Wande Abimbola, le porte-parole de la religion traditionnelle africaine « Yoruba ».
Il s’est interrompu plusieurs fois pour un passage chanté de son intervention, au rythme d’une petite percussion qu’il tenait dans les plis de son ample costume traditionnel.
« Il n’est pas suffisant de respecter notre prochain, homme ou femme. Il nous faut également développer un profond respect pour la nature » a déclaré Wande Abimbola durant son intervention pour la journée de la justice et de la paix à Assise ce jeudi matin, avant d’ajouter : « Si nous continuons sur ce chemin de destruction de la nature (…), il nous mènera seulement au désastre ».
« Une des conditions fondamentales pour la paix est que tous les croyants aient du respect et de l’amour les uns pour les autres » a-t-il souligné. Et il a émis ce souhait : « Travaillons tous ensemble pour un respect, un amour et une justice plus grands ».
Il a également exprimé au pape sa « profonde reconnaissance » pour son invitation : « Je suis certain de parler au nom des religions traditionnelles africaines et du monde, en disant que je suis très heureux de participer à un moment si important et historique ».
M. Abimbola a souhaité à Benoît XVI « de se fortifier pour accomplir sa mission en faveur des peuples du monde ».
Anne Kurian