Le miracle de l’Eucharistie expliqué dans le Petit catéchisme

Print Friendly, PDF & Email

Un livre pour enfant distribué au Congrès de Guadalajara

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

ROME, lundi 11 octobre 2004 (ZENIT.org) – Parmi les publications qui seront diffusées lors du 48ème Congrès eucharistique international en programme du 10 au 17 octobre à Guadalajara au Mexique, l’on trouvera également le « Petit catéchisme eucharistique ».

La publication conçue pour les enfants est un véritable abécédaire de la foi, d’une lecture facile et d’une grande clarté sur le fond.

Zenit a voulu comprendre comment ce livret est diffusé dans le monde et de quelle manière il favorise la connaissance et la pratique de l’Eucharistie. A cette fin nous avons interviewé l’inspiratrice et la coordinatrice du projet, Antonia Salzano, Présidente de l’Institut Saint-Clément Pape et chargée de l’Académie pontificale « Cultorum Martiri ».

Zenit : Comment est née l’idée d’écrire et de publier un Petit catéchisme sur l’Eucharistie ?

Antonia Salzano : C’est une idée à moi. J’ai réfléchi sur la réception de l’Eucharistie de la part des personnes, et j’en suis arrivée à la conclusion qu’il existe des aspects extrêmement confus.

J’ai pris contact avec le Père Roberto Coggi qui enseigne la dogmatique à Bologne. Je l’avais, à plusieurs reprises, entendu parler de l’Eucharistie. Je lui ai proposé d’écrire un catéchisme sur l’Eucharistie sous la forme d’une publication facile d’accès, se présentant sous forme de questions et réponses.

Zenit : Qu’est-ce qui vous préoccupait dans la pratique de l’Eucharistie ?

Antonia Salzano : De nombreux points de controverses. Par exemple, dans certaines facultés de théologie, j’ai entendu dire que l’Eucharistie est un fait subjectif et que si tu y crois, Jésus existe, si tu n’y crois pas, Jésus n’existe pas.

Ou encore, j’ai entendu dire que la transsubstantiation est un terme erroné parce que ce qui compte est le discours d’assemblée. Ainsi l’on ne pourrait parler de présence réelle parce que ce qui compte c’est que l’assemblée soit réunie ; il en découle que l’adoration eucharistique, en dehors de l’assemblée, n’a pas de sens.

Et puis nombreux sont ceux qui soutiennent que dans l’Ecriture Sainte Jésus est présent tout comme il est présent dans l’Eucharistie. Dans de nombreux cas, l’Eucharistie est présentée aux enfants comme un repas ou est effacé l’aspect sacrificiel et la présence réelle du Christ, de sorte que la communion apparaît seulement comme la réunion d’une communauté. En somme, une série d’idées confuses et exagérées.

De là l’idée d’apporter un peu de lumière, en insistant sur les vérités fondamentales à l’égard de Dieu et la divinité de Jésus, en soulignant la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie.

Zenit : Ce livre est avant tout écrit pour éduquer les enfants…

Antonia Salzano : Disons que l’objectif était celui de publier un petit volume facile d’accès pour les grands et les petits. Les petits sont beaucoup plus attentifs de ce que l’on peut imaginer. Ils demandent tous pourquoi le morceau de pain devient Corps du Christ ; ainsi donc ce livret, contenant de nombreuses images, facilite la compréhension et les aide.

Pour les adultes il est important de voir de quelle manière l’on peut expliquer le mystère de l’Eucharistie aux enfants.

Zenit : Quand le Petit catéchisme eucharistique est-il né et comment s’effectue sa diffusion ?

Antonia Salzano : Le projet est né en l’an 2000. Le travail de conception et d’écriture a duré plus d’une année. La première édition du volume date de l’année 2002. En Italie il a été réimprimé à plusieurs reprises par les éditions Studio Domenicano de Bologne.

Puis nous avons commencé à le distribuer également à l’étranger. D’abord au Portugal ou une communauté, par l’intermédiaire de l’évêque de Elvas l’a traduit dans la langue locale et l’a distribué sur tout le territoire.

L’Association « Aide à l’Eglise en détresse » au Portugal en a acquis 10.000 copies pour les distribuer. Deux groupes au Brésil, dont un est la communauté de Schőnstatt, ont commencé à le distribuer dans tout le pays.

En Afrique et plus exactement en Tanzanie, nous avons un projet de collaboration avec les salésiens et avec la communauté des « Chrétiens dans le monde », une communauté religieuse qui trouve son inspiration chez saint Alphonse-Marie De Liguori.

Nous préparons aussi actuellement des éditions pour l’Europe de l’Est, la Roumanie et l’Ukraine. L’édition mexicaine comporte une introduction écrite par le Cardinal Juan Sandoval Iniguez, et dans la section des saints eucharistiques sont présents également les martyrs de la foi de ce pays latino-américain.

L’édition espagnole du Petit catéchisme eucharistique a été distribuée dans le diocèse du cardinal et sera diffusée comme cahier n.19 du Congrès eucharistique international.

Zenit : En appendice au volume vous avez inséré les principaux miracles eucharistiques. Pourquoi ?

Antonia Salzano : Nous avons publié ceux qui sont reconnus par l’Eglise. La raison est simple. Nombreux sont ceux qui ne savent même pas ce qu’est un miracle eucharistique, ils ne l’imaginent même pas.

La seule connaissance de l’existence de ces miracles les oblige à réfléchir avec sérieux sur la présence réelle de Jésus dans l’Eucharistie.

De nombreuses personnes sont fascinées par les apparitions véritables ou présumées, mais l’Eucharistie c’est Dieu qui est présent parmi nous tous les jours ; cela est donc plus important que les autres apparitions. Malheureusement de nombreuses personnes ne le savent pas, parce que si elles le savaient, ces personnes feraient la queue pour rentrer dans les Eglises comme elles font la queue devant les sanctuaires.

Zenit : Quels miracles eucharistiques peut-on présenter comme les plus incroyables ?

Antonia Salzano : Le miracle eucharistique de Lanciano est extraordinaire. C’est le plus ancien, il remonte au VIIIème siècle et a vu les espèces sacrées se transformer en chair et en sang. Un miracle face auquel la science moderne également s’est inclinée. L’analyse de l’hostie transformée en chair a révélé qu’il s’agit de tissu du myocarde.

Le miracle de Sienne est également impressionnant. Les hosties consacrées faites d’une normale farine de froment, volées et puis retrouvées en août de l’année 1730, ne se sont pas détériorées avec le temps. Seules celles qui étaient consacrées sont restées intactes, alors que celles qui ne l’étaient pas se sont abîmées avec le temps.
La science moderne a cherché de toutes les manières d’expliquer ce phénomène, mais elle a dû admettre qu’il s’agissait d’un miracle. Pour nous croyants, il s’agit d’une présence réelle permanente, dont témoignent ces hosties conservées intactes depuis trois cents ans.

Propos recueillis par Antonio Gaspari

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel