Le pape a adressé un message à l’évêque local, Mgr Silvano Montevecchi, et à toute la communauté diocésaine, et aux frères mineurs Capucins des Marches.

Les 400 ans qui nous séparent de la mort de Saint Séraphin, dit le pape en substance dans son message, n’ont pas amoindri l’actualité qui émerge de la vie "humaine et spirituelle" de ce frère, "homme simple et analphabète que tous, humbles et puissants, ressentaient comme un frère authentique".

En effet, "au fil du temps, la sainteté ne perd pas de sa force d’attraction, au contraire, elle resplendit avec une luminosité plus grande".

"Saint Séraphin fait partie de la foule des saints qui ont enrichi, dès le début, l’Ordre capucin", continuait le pape.

"Il priait toujours, sans se jamais se lasser", jusqu’à s’étonner souvent de ce qui l’entourait, en contemplant, "la présence divine dans la création et dans les personnes", dans une "union constante avec Dieu".

Son style de vie "humble et essentiel", "son vestiaire vile et ravaudé", laissaient transparaître "la vraie grandeur de son âme".

"A des pénitences continues et librement choisies … il unissait la pratique quotidienne de sacrifices et de renoncements".

Il était dévoué envers les pauvres et les marginaux, "pour apaiser les peines physiques et spirituelles", disponible envers ceux qui frappaient à la porte du couvent, un "grand pacificateur des familles".

Il savait, précisait encore le pape, "alterner de forts rappels, des gestes de solidarité aimable, et des paroles de consolidation encourageante".

Jean-Paul II souhaite que toutes les manifestations religieuses et culturelles promues pour célébrer ce jubilé, augmentent "le courage de témoigner les valeurs de l’esprit" qui ont marqué l’entière existence de saint Séraphin de Montegranaro.

Capucin italien, Saint Séraphin (1540-1604) était originaire de Montegranaro. Il prit l'habit franciscain comme frère lai en 1556. Il mena une vie très simple au couvent d'Ascoli-Picenio, sans que son humilité souffre de ses dons de thaumaturge, et il fut un conseiller spirituel recherché par de hauts dignitaires ecclésiastiques. Il a été canonisé en 1767.

L’université urbanienne doit devenir "une école de spiritualité missionnaire"

CITE DU VATICAN, Mardi 12 octobre (ZENIT.org) – Le cardinal Crescenzio Sepe, préfet de la congégation pour l’Evangélisation des Peuples a inauguré l’année académique à l’Université pontificale Urbanienne qui dépend de cette congrégation : « Que notre Université devienne une école de spiritualité missionnaire et un laboratoire de recherche sur les différents aspects de l’action missionnaire de l’Eglise », a demandé le préfet, selon la synthèse de l’agence Fides, organe de ce dicastère.

Droit d’asile et rapatriements forcés, le point de vue du Saint-Siège

CITE DU VATICAN, Mardi 12 octobre (ZENIT.org) – Le Saint-Siège demande le respect des droits des réfugiés, et un examen particulier des cas des demandeurs d’asile et du rapatriement forcé , ainsi que de « l’ingérence humanitaire »: un appel à garantir le droit des réfugiés a en effet été lancé par Mgr Silvano Tomasi, Observateur permanent du Saint-Siège à l’Onu, à Genève.