ROME, Mercredi 27 juin 2007 (ZENIT.org) – Que le Conseil des Droits de l’Homme renforce la coopération internationale : c’est le vœu exprimé par Mgr Silvano Maria Tomasi, à l’occasion du premier anniversaire de la création de cet organisme international.

Les défis de la coopération internationale et de la promotion des droits humains ont été au centre de l’intervention de Mgr Tomasi, Observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU à Genève, lors de la 5e session ordinaire du Conseil des Droits de l’Homme.

Mgr Tomasi a redit la nécessité d’une approche multilatérale des grandes questions de notre temps.

Les droits de l’homme « doivent avoir la priorité sur les petites questions politiques », a affirmé le représentant du Saint-Siège, « et sur les avantages immédiats qui peuvent dériver de la « tolérance de la violation de ces droits ».

Mgr Tomasi voit dans ce conseil une « plante » dont on espère de nombreux fruits pour défendre les droits humains fondamentaux.

« Les efforts multilatéraux de ces derniers mois ont offert, constatait Mgr Tomasi, un exemple de la façon dont, en travaillant ensemble, avec patience et bonne volonté, on peut arriver à ces résultats positifs ».

Mais le consensus atteint ne constitue qu’un « point de départ » pour remédier aux manques que les « compromis excessifs » ont produit aux dépens « d’un soutien plus déterminé et plus efficace » des droits humains, spécialement « dans des régions reculées » du monde, a fait observer l’archevêque.

Il souhaitait que la mondialisation des droits de l’homme s’ajoute à « la mondialisation de l’économie, des communications et des mouvements des personnes ».

Mgr Tomasi a également souhaité que le Conseil des droits humains puisse devenir un pilier « du système international de coexistence et de coopération » pour contribuer à « l’amélioration de la qualité de la vie de tout être humain ».