Les vœux de Benoît XVI à la curie romaine, un discours attendu

Le discours de 2005 sur le concile Vatican II reste une référence

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ROME, Jeudi 20 décembre 2007 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI prononcera demain matin au Vatican le discours attendu sur l’Etat de l’Eglise, comme c’est la tradition à l’occasion des vœux annuels de la curie romaine : le discours de 2005 sur le concile Vatican II reste une référence.

Comme chaque vendredi de l’Avent, le pape assistera demain matin, en la chapelle Redemptoris Mater du Vatican, à la troisième méditation du Père Raniero Cantalamessa, capucin, prédicateur de la Maison pontificale.

Il recevra ensuite les membres de la curie et de la prélature romaine en la salle Clémentine du palais apostolique pour la présentation des vœux de Noël.

En cette même circonstance, le 22 décembre 2005, le pape affirmait que dans le mystère de Noël, Dieu manifeste sa « bonté » : « L’arme de Dieu, c’est sa bonté ».

Benoît XVI avait présenté à la curie sa vision de l’état de l’Eglise à la lumière de la disparition de Jean-Paul II, et de sa vie marquée par la souffrance, de la Journée mondiale des Jeunes de Cologne, de l’année de l’Eucharistie et du synode convoqué par Jean-Paul II sur ce thème, et surtout, du 40e anniversaire de la conclusion du concile Vatican II.

L’an dernier, le 22 décembre 2006, le pape Benoît XVI avait évoqué les grands thèmes qui avaient marqué son ministère de successeur de Pierre au cours de l’année civile : la promotion de la paix, de la famille et du dialogue interreligieux.

L’année qui se termine, « reste dans notre mémoire avec la profonde empreinte des horreurs de la guerre qui s’est déroulée près de la Terre Sainte, comme également en général du danger d’un affrontement entre cultures et religions, un danger qui plane encore de façon menaçante sur notre époque », disait le pape.

« Le problème des chemins vers la paix est ainsi devenu un défi de première importance pour tous ceux qui ont le souci de l’homme. Ceci vaut en particulier pour l’Eglise, pour laquelle la promesse qui a accompagné ses débuts signifie à la fois une responsabilité et une tâche : ‘Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’il aime’ (Lc 2,14) ».

Le pape était aussi notamment revenu sur son voyage à Valence en disant : « J’ai été impressionné par ces couples et leurs enfants, ces familles solidaires à travers les générations, dans une Europe qui semble ne plus vouloir avoir d’enfants. Pourquoi en va-t-il ainsi ? Les réponses à une si grande question sont complexes. […] L’homme d’aujourd’hui a peur de l’avenir et que son désir d’une vie toute pour soi lui fait apparaître la paternité comme un risque majeur, quelque chose de pratiquement insoutenable. Si on ne revient pas aux fondements de la vie, aux certitudes de la foi, il sera de moins en moins possible de transmettre le don de la vie ».

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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