Ces derniers jours, la vie dans la Bande de Gaza est devenue insoutenable. Après l’échec des tentatives visant à trouver un accord en vue d’un cessez-le-feu ou d’un quelconque compromis entre le Fatah et le Hamas, la situation n’a fait qu’empirer.
Caritas-Jérusalem a suspendu provisoirement ses activités dans la bande de Gaza depuis que les combats se sont intensifiés.
Depuis dimanche, plus de 90 palestiniens ont été tués et plus de 400 autres blessés à Gaza.
En raison des dangers qui menacent le centre médical de la Caritas, il a été demandé aux employés de rester chez eux cette semaine. Si la situation ne se calme pas, la reprise de leur travail risque d’être compromise.
Les institutions gouvernementales, les instituts de formation, les bureaux des ONG, les magasins et les marchés ont fermé leurs portes. Les examens universitaires ont été reportés, mais pas le baccalauréat, faisant courir aux élèves des dangers non indifférents.
Haya al-Tabbaa, une jeune fille de 18 ans qui doit passer son baccalauréat, raconte: « Pour aller à l’école, en taxi privé, je dois passer plusieurs points de contrôle et le trajet dure une heure au lieu de dix minutes ».
« En classe, aujourd’hui, on nous a demandé de glisser nos têtes sous les bancs pour ne pas être touchés », a-t-elle ajouté.