« En Italie, affirme Jean-Paul II, la démocratie et la liberté politique apparaissent désormais heureusement consolidées ».
« Les risques et les menaces qui, pour une authentique assise démocratique peuvent dériver de certains courants philosophiques, visions anthropologiques et conceptions politiques non exemptes de préjugés idéologiques, n’échappent à personne.
Le pape cite : « La tendance à considérer que le relativisme soit l’attitude de pensée qui répond le mieux aux formes politiques démocratiques, comme si la connaissance de la vérité et l’adhésion à elle constituait un empêchement ».
« Si l’action politique, écrit encore le pape, n’est pas confrontée à une instance éthique supérieure, éclairée à son tour par une vision intégrale de l’homme et de la société, elle finit par être asservie à des fins inadéquates sinon illicites. La vérité, en revanche, est le meilleur antidote aux fanatismes idéologiques ».