Chapelles, pavillon du Vatican, biennale de Venise © Conseil pontifical de la culture

Chapelles, pavillon du Vatican, biennale de Venise © Conseil pontifical de la culture

Biennale de Venise : dix Chapelles du Vatican, lieu du silence et de la fraternité humaine 

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Le card. Ravasi présente le Pavillon du Saint-Siège à l’exposition internationale d’architecture

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La visite de dix Chapelles du Vatican présentées à la Biennale de Venise « est une sorte de pèlerinage non seulement religieux, mais aussi laïc, mené par tous ceux qui souhaitent redécouvrir la beauté, le silence, la voix intérieure et transcendante, la fraternité humaine », a déclaré le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture et commissaire du Pavillon du Saint-Siège à l’exposition internationale d’architecture de la Biennale de Venise.
Il est intervenu ce mardi 20 mars 2018 lors de la conférence de presse consacrée à la première participation du Vatican à cet événement culturel qui se tiendra à Venise du 26 mai au 25 novembre 2018, annonce le Saint-Siège. Son pavillon – Chapelles du Vatican – composé de dix chapelles construites par les architectes de l’Europe, du Japon, de l’Amérique latine et des États-Unis ainsi que de l’Australie sera présenté à l’île de San Giorgio Maggiore. Le prof. Francesco Dal Co, conservateur du Pavillon du Saint-Siège, est aussi intervenu au cours de la rencontre.
« Des architectes d’horizons divers et d’expériences diverses sont venus à l’île de San Giorgio pour représenter cette ‘incarnation’ du temple dans l’histoire, a dit le cardinal, le dialogue avec la pluralité des cultures et de la société, et pour confirmer la ‘catholicité’ qu’est l’universalité de l’Église. »
Dans son discours, le président du Conseil pontifical pour la culture a aussi parlé du « divorce déchirant » qui « s’est ouvert entre l’art et la foi » depuis un siècle. Aujourd’hui, a-t-il dit, « un désir a émergé pour une nouvelle rencontre entre l’art et la foi ». « C’est un chemin de rencontre qui est certainement dur et complexe et qui se nourrit de suspicion et d’hésitation réciproques et même de la peur d’empirer les choses », a expliqué le cardinal. Cependant, ce « dialogue » a « déjà enregistré des étapes significatives », notamment en architecture.
Cette « première entrée de l’Église catholique à la Biennale d’architecture a lieu pendant le pontificat du pape François », a souligné le cardinal. Le pape, a-t-il rappelé, «  a exalté « l’utilisation des arts dans l’évangélisation, en s’appuyant sur les trésors du passé, mais aussi en s’appuyant sur la grande variété des expressions contemporaines pour transmettre la foi dans un nouveau langage de paraboles ».
Lors de son intervention, le prof. Francesco Dal Co, conservateur du Pavillon du Saint-Siège, a indiqué que le Vatican présenterait aussi à l’exposition le Pavillon Asplund. Il s’agit d’ « un modèle précis » de la « chapelle des bois » construite en 1920 par le célèbre architecte Gunnar Asplund dans le cimetière de Stockholm, en Suède.
« Avec ce petit chef-d’œuvre, a expliqué le professeur, Asplund définissait la chapelle comme un lieu d’orientation, de rencontre et de méditation, … naturellement formé au sein d’une vaste forêt, destiné à évoquer physiquement le chemin labyrinthique de la vie et le pèlerinage de l’homme attendant la rencontre. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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