– Déclaration de Mgr Ricard –
« Monsieur le Premier Ministre vient de proposer le choix du lundi de Pentecôte comme journée de travail supplémentaire pour l’État et les institutions qui en dépendent.
« Nous ne saurions nous dérober à un devoir de solidarité nationale envers les personnes dépendantes, même s’il ne nous appartient pas de nous prononcer sur la solution retenue.
« Mais nous regretterions que la suppression du lundi de Pentecôte férié soit confirmée pour 2005.
« Ce lundi n’est pas celui d’une fête religieuse, mais le lendemain d’une fête. Il est pourtant, depuis longtemps, un moment privilégié où ont lieu bien des pèlerinages nationaux et locaux, des fêtes diocésaines, de grands rassemblements de jeunes et de nombreuses réunions de famille.
« Nous redoutons que sa suppression n’occasionne des dommages graves à la vie sociale autant qu’aux activités religieuses. Nous restons ouverts à toute concertation qui permettrait d’y porter remède ».