CITE DU VATICAN, dimanche 2 novembre 2003 (ZENIT.org) – Le pape a rappelé ce dimanche, alors que l’Eglise célébrait le jour des défunts, que c’est « un devoir » pour les croyants de prier pour les morts, et « en particulier, les plus oubliés ».

« L’Eglise a toujours exhorté à prier pour les défunts. Elle invite les croyants à considérer le mystère de la mort non comme le dernier mot sur le destin de l’homme mais comme le passage vers la vie éternelle » a expliqué le pape dans son allocution, avant de réciter la prière de l’Angélus, en présence des pèlerins réunis place Saint Pierre sous un soleil radieux.

« Il est important, et c’est un devoir, a-t-il poursuivi, de prier pour les défunts, car même s’ils sont morts dans la grâce et l’amitié de Dieu, ils ont peut-être encore besoin d’une dernière purification pour entrer dans la joie du Ciel ».

Le pape a expliqué que l’on peut prier pour les morts de différentes manières et notamment se rendre en visite dans les cimetières. « S’arrêter dans ces lieux saints est une occasion propice pour réfléchir au sens de la vie terrestre et nourrir en même temps l’espérance en l’éternité bienheureuse du Paradis », a-t-il déclaré.

« Que Marie, Porte du Ciel, nous aide à ne pas oublier et à ne jamais perdre de vue la Patrie céleste, but ultime de notre pèlerinage ici sur la Terre », a conclu le Saint Père.

Après avoir récité la prière de l’Angélus, le pape a rappelé que celle-ci avait été offerte « pour les défunts, en particulier les plus oubliés ».

Cette année le pape n’a pas pu se rendre dans les grottes vaticanes pour prier pour les papes qui y sont enterrés, en raison de ses problèmes de mobilité. Hier samedi, au cours de son allocution avant la prière de l’Angélus, en la fête de la Toussaint, il a toutefois précisé : « Moi aussi je me rends spirituellement en pèlerinage dans les cimetières des différentes parties du monde où reposent les dépouilles de ceux qui nous ont précédés dans le signe de la foi ».

« J’élève en particulier ma prière de suffrage pour ceux à qui plus personne ne pense, ainsi que pour les nombreuses victimes de la violence. Je les confie tous à la Miséricorde divine », avait-il ajouté.