Anne Kurian
ROME, samedi 13 octobre 2012 (ZENIT.org) – La clef qui « ouvre et ferme la porte de l’homme à l’annonce de l’Évangile » est « l’expérience que Dieu l’aime »: sans cette vérité, « l’homme moderne ne pourra jamais connaître véritablement le Christ », estime le cardinal Sarah.
Le cardinal Robert Sarah, président du Conseil pontifical « Cor Unum » – dit « de la charité du Pape » – , est en effet intervenu au cours de la septième congrégation générale du synode des évêques, hier matin, vendredi 12 octobre 2012.
Pour le cardinal de Guinée Conakry, « l’activité caritative de l’Église » est une « chance énorme » pour « faire entrer la lumière de Dieu dans le monde ».
En effet, explique-t-il, « la clef qui ouvre et ferme la porte de l’homme à l’annonce de l’Évangile est l’expérience que Dieu l’aime » : « sans cette simple vérité, l’homme moderne ne pourra jamais connaître véritablement le Christ ».
Dans son activité missionnaire, « l’Église a toujours uni l’annonce de l’Évangile à l’oeuvre de charité », poursuit le cardinal, rappelant que « évangélisation, diakonia et liturgie » sont « les dimensions fondamentales et spécifiques à travers lesquelles l’Église se réalise ».
D’ailleurs, souligne-t-il, de nombreuses conversions ont lieu grâce au « témoignage enviable de charité » que l’Église offre au monde.
En outre, cette « grande mission de charité » de l’Église manifeste au monde « la force irrésistible et la vigoureuse vitalité du message du Christ », ajoute le cardinal, qui estime donc que la « pastorale de la charité est un grand instrument d’évangélisation, aussi bien pour celui qui prête que pour celui qui reçoit nos services ».
Il met en garde cependant : « l’Église ne se réduit pas à une agence sociale ». En d’autres termes, le défi pour le chrétien est de « reconduire, à travers l’œuvre de charité, au Dieu qui est charité ».