Le pape est renté au Vatican, au terme de son séjour estival à la résidence pontificale de Castelgandolfo et a tenu l’audience hebdomadaire place saint-Pierre en présence de quelque vingt mille visiteurs.

Le Psaume 44 est chanté par l’Eglise latine aux vêpres du lundi de la deuxième des quatre semaines liturgiques.

La catéchèse de Jean-Paul II en français lue à l’audience explique : "Le Psaume 44, composé par un scribe, est en réalité un poème en l’honneur d’un souverain hébreu, de source historique difficilement identifiable. La tradition juive a fait de ce texte une hymne au roi Messie. Quant à la tradition chrétienne, elle en fit une relecture christologique ainsi que mariologique, en raison de l’évocation d’une reine".

Elle se poursuit ainsi : "Le profil de l’époux royal nous est présenté de manière solennelle, avec le recours à l’apparat d’une scène de cour. Dans ce psaume, deux éléments sont à relever : tout d’abord, la beauté de l’époux, symbole de splendeur intérieure et de bénédiction divine, image du Christ, homme parfait ; ensuite, cette beauté est associée à la vérité, à la douceur et à la justice, qui représentent le visage lumineux de Dieu, juste et admirable. Appliquant ce Psaume au Christ, la Lettre aux Hébreux n’hésite pas à reconnaître la divinité totale et non seulement symbolique du Fils de Dieu entré dans sa gloire".

Aux visiteurs de langue française, le pape disait : "Je salue cordialement les pèlerins francophones présents ce matin, en particulier le groupe de l’école nationale catholique Blomet et les fidèles de Namur. Puisse votre séjour à Rome être une occasion pour grandir dans la foi et la confiance au Christ".

Le caractère sacré de la personne humaine est "inconditionnel" (Mgr Follo)

CITE DU VATICAN, Mardi 28 septembre 2004 (ZENIT.org) – « Le caractère sacré de la personne dépasse le « simple » respect, en affirmant le caractère absolu et transcendant de tout visage humain. Le caractère sacré de la personne ne dépend ni de sa situation ni de ses actes, il est inconditionnel », rappelle le représentant permanent du Saint-Siège à l’UNESCO, Mgr Francesco Follo qui participait le 9 septembre dernier à la conférence de l’ONU pour l’Education, à Genève. Voici le texte intégral de l’intervention de Mgr Follo (cf. http://www.vatican.va).