La Résurrection, acte trinitaire, et la foi de Marie : Méditations de carême au Vatican

Extraits de la prédication de Mgr Forte

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CITE DU VATICAN, Mercredi 3 mars 2004 (ZENIT.org) – Le pape Jean-Paul II et la curie méditent sur la résurrection et sur la foi de Marie, fille d’Abraham.

Après avoir évoqué le sens de la liberté chrétienne, puis la dimension « trinitaire » de la Croix d’où « Dieu parle aux hommes dans le silence », le prédicateur de la retraite de carême au Vatican, le P. Bruno Forte, a proposé au pape et à ses collaborateurs – selon la synthèse de Radio Vatican – une méditation sur la résurrection qui avait pour titre: « A la lumière de Pâques, une rencontre qui change la vie. La résurrection comme histoire trinitaire ».

Le jour de la résurrection, soulignait le prédicateur, est « le jour de la pleine révélation de l’amour de Dieu par l’effusion de l’Esprit ».

« Jésus se montre vivant, tout commence par cette rencontre », commente le théologien italien.

A la « peur » et à la « trahison » succèdent le « courage », les « fugitifs » du Jeudi et du Vendredi saint deviennent des « témoins » jusqu’au bout de leur vie désormais « totalement consacrée à l’annonce » de la Bonne nouvelle. « La rencontre avec le ressuscité » est une « expérience de grâce », souligne le prédicateur.

« La résurrection est un événement trinitaire », continuait Bruno Forte: « le Père répand son Esprit sur le Christ crucifié » et le ramène définitivement « à la vie ».

Le théologien a ensuite évoqué la figure d’Abraham qui « a introduit la foi dans le monde », et est considéré par Juifs chrétiens et Musulmans comme « le Père des croyants ».

« Abraham connaît vraiment Dieu, disait-il, lorsque Dieu lui demande le sacrifice de son fils bien aimé Isaac: il a confiance en Dieu même au moment du silence de Dieu, voilà ce qu’est la foi et la grandeur d’Abraham ».

Le P. Bruno Forte a ensuite présenté une autre foi exemplaire, celle de Marie, à travers deux passages des évangiles, les Noces de Cana, et Marie debout au pied de la Croix. Comme Abraham, confiante, elle a offert son Isaac, c’est à dire Jésus, concluait le théologien.

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ZENIT Staff

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