CITE DU VATICAN, Mardi 21 mai 2002 (ZENIT.org) – « Dieu nous aime vraiment puisqu´il nous envoie le pape », déclare à plusieurs reprise une Musulmane d´Azerbaïdjan, directrice du Palais des sports de Bakou.
Cette exclamation a été transmise à Fides par le P. Daniel Pravda, supérieur de la Mission catholique en Azerbaïdjan.
Le pape célébrera la messe au palais des sports de Bakou jeudi 23 mai.
« Toute la population est en effervescence pour cette visite si attendue, continue le P. Pravda. Tous attendent la venue du pape ici avec plaisir et le considèrent comme un grand honneur pour la Nation. Les gens, au-delà de leur appartenance religieuse, voient en cela une bénédiction divine ».
Le missionnaire indique que les préparatifs se font sous le soleil (20-25 degrés celsius) mais aussi dans ´´l´enthousiasme » et que les billets permettant d´assister à la célébration du 23 mai sont épuisés: les organisateurs tentent de trouver des espaces nouveaux où placer les gens, précise le P. Pravda.
Du point de vue de la situation du pays en général, rappelons que malgré la signature d´un cessez-le-feu qui perdure depuis mai 1994, le conflit du Haut Karabagh qui oppose l´Azerbaïdjan à l´Arménie n´est toujours pas réglé et a causé un afflux de plus de 700 000 réfugiés, soit approximativement 10% de la population. De ce fait, les populations locales, en général hospitalières et accueillantes, vivent dans des conditions difficiles.
Les zones frontalières avec l´Arménie (territoires occupés) et les abords de la ligne de cessez-le-feu restent marqués par des incidents se produisant à intervalles réguliers, et de même dans les zones frontalières entre le Nakhitchevan et l´Arménie d´une part, et avec le Daghestan d´autre part.
Du point de vue des relations avec les pays voisins, l´Ambassade russe à Bakou ne délivre plus de visa aux étrangers désireux de gagner le territoire russe par la frontière azero-daghestanaise, en raison de la situation dans le Caucase Nord.
La frontière iranienne (Astara), ouverte aux frontaliers et aux transports internationaux routiers TIR, n´est pas une frontière internationale. Mais on peut passer la frontière à pied, et, en taxi, Téhéran se rejoint, à 600 km.