CITE DU VATICAN, Mercredi 15 mai 2002 (ZENIT.org) - A l´occasion de la Journée mondiale de la famille, le pape Jean-Paul II a réclamé davantage de politiques pour soutenir les familles. A Rome, la Journée est marquée par une initiative de solidarité : "Mères sans frontières".

Lors de l´audience générale de ce mercredi, place Saint-Pierre, le pape a en effet adressé une salutation en italien au "Forum des associations familiales" dont une délégation participait à l´audience.

La Journée mondiale de la famille a été instituée en 1994 par les Nations Unies, rappelait Jean-Paul II.
Et c´est la première fois cette année qu´elle est célébrée en Italie par différentes manifestations "pour réaffirmer le rôle social fondamental de l´institution familiale", soulignait Jean-Paul II.

"En vous manifestant que j´apprécie vivement votre généreux engagement, je souhaite que les institutions reconnaissent pleinement les valeurs de la famille par des politiques visant à promouvoir sa haute fonction", disait le pape.
"Puisse la conscience que l´avenir de l´humanité et de l´Eglise passe par la famille s´affirmer toujours davantage".

Le "Forum des associations familiales" regroupe 32 associations et 15 comités régionaux, représentant ainsi quelque 3 millions de familles. A l´occasion de cette IXe Journée mondiale, le Centre italien de solidarité (CEIS) de Rome, l´association des mères tunisiennes de Rome et le Forum des associations familiales organisent, samedi prochain, 18 mai, une journée d´amitié et de solidarité sous le titre: "Mères sans frontières".
Cette initiative a pour but de "marquer l´union, la collaboration, la proximité et le dialogue entre deux cultures, italienne et tunisienne", expliquent ses promoteurs.

La journée sera marquée par un déjeuner symbolique pour cent maman italiennes et cent maman tunisiennes. Mais c´est bien de promotion de toute la famille qu´il s´agit, et pas de la "fête des mères", qui, en Italie, se célébrait dimanche dernier, 5 mai.

Ce sera l´occasion, expliquent encore les organisateurs, de "réfléchir aux façons de respecter et d´accueillir les différences et sur comment faire en sorte que ceux qui émigrent puissent améliorer la qualité de la vie des familles, sans renoncer à leur culture".