"Toute Nation a le droit d´être souveraine"

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Rencontre du pape avec le président Nazarbaïev

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CITE DU VATICAN, Lundi 24 septembre 2001 (ZENIT.org) – « Toute Nation a le droit d´être souveraine », réaffirme le pape devant le président de la République du Kazakhstan, en évoquant le Xe anniversaire de la libération du pays.

Le pape Jean-Paul II a e effet rendu visite, hier après-midi, 24 septembre, au président du Kazakhstan, M. Nursultan Nazarbaïev. Le pape y évoquait le Xe anniversaire la libération, et soulignait que cette visite constitue pour lui une première « en cette partie du globe ».

« Je suis convaincu, disait le pape, et l´Eglise l´est aussi, que toute Nation a le droit d´être souveraine. Cette souveraineté nationale est aussi la pleine expression de ce qu´une Nation est comme sujet politique ». Le pape exprimait le vœu que cette souveraineté soit « durable », « fructueuse », « embrassant tous les domaines de la vie nationale: économique, politique, culturelle ». « C´est très important », ajoutait-il.

« Je veux de nouveau remercier la Providence qui m´a permis de venir ici et d´être ici. Ces derniers jours, certains pensaient que cela n´aurait pas été possible en raison des tragiques événements survenus aux Etats-Unis. Mais on a vu que c´était possible, grâce à Dieu! »

« Je vois qu´Astana est une ville moderne, ajoutait le pape. Toutes ces rencontres, toutes ces expériences vécues, me poussent encore plus à prier pour votre pays, pour votre peuple, et pour vous, M. le président.

« Je souhaite, ajoutait le pape, que les catholiques présents au Kazakhstan puissent aussi contribuer au bien commun du pays. Ils sont un groupe restreint, une minorité, mais même ainsi, ils peuvent et pourront contribuer, à leur mesure, au bien commun du Kazakhstan ».

Le pape évoquait son souvenir personnel du P. Wladyslaw Bukowinski, précisant: c´est lui qui pour la première fois lui a parlé du Kazakhstan! Il avait été condamné par le régime soviétique à la détention dans un camp de travail dans les années ´50. Déporté à Karaganda, alors bastion du communisme, il a continué à annoncer le Christ, catéchisant et baptisant des milliers de personnes. C´est lui qui a institué la première paroisse de cette ville. Le pape disait regretter en pas pouvoir se rendre sur la tombe du prêtre, qui se trouve à Karaganda.

Pour sa part, M. Nursultan Nazarbaïev affirmait être prêt à rejoindre une coalition internationale pour lutter contre le terrorisme.

« Le Kazakhstan a résolument exprimé son opposition au terrorisme, et il est prêt, au sein d´une coalition avec d´autres Etats, à le combattre ensemble, car nous pensons qu´un seul Etat, quel que soit sa taille, ne peut venir à bout du terrorisme sans aide », affirmait le président Nazarbaïev devant Jean-Paul II et devant les caméras de télévision, au palais présidentiel, le 23 septembre.

A la fin de l´allocution du président, qui invoquait la bénédiction de Dieu sur son pays, le pape lui répondait par ces paroles en italien: « C´est ce que je vous souhaite, Monsieur le président, et à tout votre peuple: que Dieu vous bénisse tous! »

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ZENIT Staff

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