Le pape François devant l'image de la Vierge de Guadalupe © L'Osservatore Romano

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Messe de la fête de Notre Dame de Guadalupe, le 12 décembre

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Le regard de la Guadalupana semble «vivant»

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Le pape François présidera la messe pour la fête de Notre Dame de Guadalupe, Impératrice des Amériques, demain, mardi 12 décembre 2017, à 18h, en la basilique Saint-Pierre.
Le livret de la célébration se trouve ici, avec en couverture un portrait de saint Juan Diego à qui la Vierge Marie est apparue, au Mexique, le 9 et le 12 décembre 1531.
On pourra suivre la célébration en direct grâce au Centre de télévision du Vatican, avec les commentaires en français, ici, entre 18h et 19h30, environ.
Très souvent le pape François a évoqué le regard de la Vierge Marie. Il l’a dit par exemple aux évêques du Mexique, lors de son voyage au Mexique, le 13 février 2016 : « Comme le fit saint Juan Diego et comme le firent les générations successives des enfants de la Guadalupana, le Pape également, depuis longtemps cultivait le désir de la regarder. Mieux, je voulais, moi-même, être sous son regard maternel. J’ai beaucoup réfléchi sur le mystère de ce regard et je vous prie d’accueillir ce qui jaillit de mon cœur de Pasteur en ce moment. »
On sait que l’image du voyant et des personnes qui se trouvaient avec lui se sont imprimées dans la yeux de l’image miraculeuse imprimée sur la cape de laine de Juan Diego.
Le pape allait présider la messe dans le sanctuaire de la Vierge de Guadalupe, avant de rester longuement en silence devant l’image énigmatique de la Vierge dont les yeux semblent « vivants ».
Il a ajouté cet autre tweet: « Te regarder simplement, Mère, laisser ouvert uniquement le regard; te regarder entièrement sans rien te dire… »
Un mystère que la science n’a pas réussi à percer, mais elle en a révélé toute la complexité: dans les yeux de la Vierge de Guadalupe dont l’image s’est imprimée sur la tilma de saint Juan Diego en 1531, la science moderne a découvert l’image du voyant et d’autres personnages.
Des yeux qui semblent « vivants »
C’est en 1929 que le photographe officiel de la basilique, Alfonso Marcue, découvre ce qui ressemble au reflet de l’image d’un homme barbu dans l’oeil droit de la Vierge de Guadalupe. Les autorités ecclésiastiques gardent le silence.
Le 29 mai 1951, José Carlos Salinas Chavez discerne lui aussi le reflet d’un homme barbu dans l’oeil droit de la l’image de la Vierge Marie et un reflet dans l’oeil gauche.
Le 27 mars, 1956, le Dr Javier Torroella Bueno, ophtamologue, atteste la présence d’un triple reflet – du fait de « l’effet Samson-Purkinje » -, et que la courbure des images épouse celle de la cornée.
Toujours en 1956, le Dr Rafael Torrija Lavoignet, examine les yeux de l’image à l’aide d’un ophtalmoscope. Il découvre que les yeux de la « Morenita » paraissent étrangement « vivants ».
Une famille sous le regard de Marie
En 1979, le Dr Jose Aste Tonsmann, de l’Université de Cornell, travaillant à IBM, examine l’image avec des appareils à haute définition. Il identifie l’image d’un « buste humain » dans les deux yeux, celles de « l’Indien », de « l’évêque Zumarraga », du « traducteur », de « Juan Diego montrant la tilma » et d’une « famille » avec des enfants dont un bébé porté par sa maman sur son dos.
Pendant le recueillement du pape François, on aurait dit qu’il voulait laisser s’imprimer dans le regard de Marie, impératrice de l’Amérique, tous ses enfants de ce continent et du monde pour qu’ils en soient fortifiés pour affronter les défis actuels.
La Vierge de Guadalupe n’a-t-elle pas dit à saint Juan Diego: « Que ton coeur ne soit pas troublé. N’aie pas peur de cette maladie ni d’aucune autre maladie ou angoisse. Ne suis-je pas là, moi qui suis ta Mère? N’es-tu pas sous ma protection? Ne suis-je pas ta santé? Ne reposes-tu pas heureux en mon sein? Que désires-tu de plus? Ne sois pas malheureux ou troublé par quoi que ce soit »?
Le pape a encore évoqué ce regard pour la fête de Notre Dame de Guadalupe 2016.
Le martyrologe romain indique: “Au Mexique, mémoire de Notre Dame de Guadalupe, dont une foule immense implore le secours maternel sur la colline Tepeyac près de Mexico, et qu’elle salue avec confiance comme une étoile pour l’évangélisation des familles, des peuples et comme l’assistance des indigènes et des pauvres.”
 
 
 
 
 

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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