Le card. Parolin en Irak © Vatican Media

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Irak : le gouvernement dément la rumeur d’un report du voyage du pape

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«La visite du pape en Irak est dans les délais et sera historique»

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Un porte-parole du ministère irakien des Affaires étrangères, Ahmed Al-Sahhaf, a démenti les informations selon lesquelles la visite du pape en Irak aurait été reportée, indique le site italien proche du Vatican Il Sismografo le 16 février 2021.

Dans un bref communiqué reçu par Alsumaria News le 16 février, Al-Sahhaf a déclaré: « La visite du pape en Irak est dans les délais et sera historique. »

Une source vaticane avait pour sa part confirmé à Zenit que les préparatifs du voyage se poursuivaient.

Le voyage prévoit 6 étapes, du 5 au 8 mars 2021: Bagdad, Najaf, Nassiriya, Erbil, Mossoul, Qaraqosh.

Le pape François reprend ainsi ses voyages apostoliques après 15 mois d’interruption: ce sera le premier voyage du pape depuis novembre 2019.

Réagissant de son côté dans les colonnes de l’agence hispanophone Efe, le cardinal Louis Raphaël Ier Sako, a déclaré qu’en dépit des restrictions dues à la pandémie (un couvre-feu vient d’être instauré) et aux derniers actes de violence (l’attentat de Bagdad, le 21 janvier et une attaque par tirs de roquette, le 15 février, dans la région du Kurdistan irakien), le voyage du pape François en Irak allait « bien se passer ».

Plus encore, affirme le patriarche de Babylone des Chaldéens, ce voyage aura « un grand impact sur la coexistence entre musulmans et chrétiens « .

« N’ayez pas peur. Le voyage du Pape se passera bien. Les restrictions dues à la pandémie ne seront pas un problème pour nous », insiste le cardinal chaldéen.

Le gouvernement irakien a en effet annoncé, le 14 février, de nouvelles mesures pour lutter contre la pandémie: couvre-feu, port du masque dans l’espace public, fermeture des écoles et des centres commerciaux.

A Najaf, le pape doit être reçu par le Grand ayatollah chiite Ali al-Sistani, qui a recommandé, lors de sa rencontre, en janvier 2019, avec  les responsables de la Commission d’enquête de l’ONU sur les crimes de daesh, d’enquêter en particulier sur les « crimes abominables » perpétrés par les miliciens contre des yézidis à Sinjar, des chrétiens à Mossoul et des turkmènes à Tal Afar.

Enfin, soulignons que vendredi dernier, 12 février, Muqtada Al-Sadr, chef d’un mouvement chiite nationaliste présent au Parlement irakien et populaire, a quant à lui réaffirmé, sur son compte twitter en anglais @Mu_AlSadr que le pape était « le bienvenu en tant qu’homme épris de paix ».

 

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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