Deux miracles obtenus par la prière de soeur Mariam de Jésus Crucifié

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Une petite fille paralysée qui a commencé à marcher et un bébé de trois jours avec souffrant de malformations cardiaques incurables qui a connu une guérison subite : ce sont les deux miracles obtenus par l’intercession de sœur Mariam, la carmélite palestinienne qui sera canonisée ce dimanche 17 mai par le pape François.

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Le premier miracle qui a été retenu pour la béatification de la sœur Mariam a eu lieu en 1929 en Galilée à quelques kilomètres du village natal de la sœur, rapporte une biographie de la sœur Mariam publiée par le Patriarcat de Jérusalem. La petite  Khasneh, cinquième enfant de la famille gréco-catholique de Jubran Aboud et de Dableh Saliba, n’avait jamais marché et ne pouvait pas se tenir debout.

La tante de l’enfant, Mariam Saliba, alla au Carmel de Bethléem pour prier près du tombeau de sœur Mariam de Jésus Crucifié d’où elle rapporta une image de la sainte carmélite. A partir de ce moment-là, toute la famille a commencé à invoquer Mariam en faveur de l’enfant malade et à demander son aide.

Ayant confiance en sœur Mariam puisqu’elle était née elle-même au village voisin d’Ibillin, les parents répétaient plusieurs fois par jour en regardant l’image de la carmélite : « Sainte d’Ibillin, guérissez notre enfant !» Ils ont prié ainsi pendant 8 mois.

La tante de l’enfant, Mariam Saliba, a commencé, le vendredi 13 décembre 1929, une neuvaine pour demander la guérison de sa nièce. La neuvaine consistait à assister et à communier à la messe quotidienne, faire le chemin de croix quotidien et quelques mortifications :  « Le 8e jour de la neuvaine, avant midi, tandis que l’enfant gisait dans un coin de la chambre, paralysée, les jambes et les cuisses entièrement atrophiées, elle se leva tout à coup, sans hésitation, en disant toute contente à sa grand-mère : « Grand-mère, regarde, mes pieds marchent ! ».

A partir de sa guérison, le 20 décembre 1929, Khasneh s’est mise à « courir et s’amuser toute la journée avec les autres enfants », indique la biographie.

Le deuxième miracle qui précède  la canonisation de la bienheureuse carmélite de Bethléem est la guérison d’un nouveau-né d’Augusta, en Sicile, le petit Emanuele Lo Zito. Le bébé, né prématurément  le 17 avril 2009, souffrait d’un problème cardiaque demandant une intervention chirurgicale.

Il est transféré d’un hôpital à l’autre avant que les médecins ne prononcent le verdict final : il n’y a aucune chance de survie pour cet enfant de trois jours.

Le père de l’enfant croise par hasard son ami, Luigi Ingaliso, qui promet de prier pour le bébé. Luigi apporte à l’hôpital une relique de la bienheureuse sœur Mariam qu’il conservait chez lui. Ainsi débute une chaîne de prière par l’intercession de Mariam qui implique la famille, le village d’Augusta, des amis et des personnes inconnues, jusqu’aux carmélites de Terre Sainte.

La maman de l’enfant touche son corps avec une relique de la sœur Mariam. Les médecins n’ont pue que constater, sans l’expliquer « la rapidité de la guérison et l’absence totale de séquelles ».

Cette guérison a été attribuée à l’intercession de la bienheureuse Mariam de Jésus Crucifié, et le pape François a approuvé le « décret » sur le miracle de la congrégation pour les Causes des saints le 6 décembre 2014.

 

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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