Anne Kurian
ROME, lundi 8 octobre 2012 (ZENIT.org) – L’Eglise doit « par nature » annoncer l’Evangile et si elle ne le fait pas, elle « trahit sa propre vocation », déclare Mgr Celli.
Mgr Claudio Maria Celli, président du Conseil pontifical pour les communications sociales et le cardinal Donald William Wuerl, rapporteur général du synode, ont donné une conférence de presse en fin de matinée ce 8 octobre 2012, au terme de la première session des travaux du synode des évêques (7-28 octobre).
Mgr Celli a notamment estimé que « l’un des principaux défis de la nouvelle évangélisation » était d’« annoncer l’Evangile dans un contexte caractérisé par les nouvelles technologies ».
Pour l’archevêque, l’Eglise doit « par nature » annoncer l’Evangile et si elle ne le fait pas elle « trahit sa propre vocation ».
Le problème n’est pas technologique, a-t-il expliqué, mais plutôt « de méthode » : « il est nécessaire de comprendre de quelle manière l’Eglise peut dialoguer avec les hommes et les femmes d’aujourd’hui, en entrant en syntonie avec eux, en partageant leurs joies, leurs espérances, leurs difficultés et tensions ».
En d’autres termes, « l’Eglise, "Maîtresse", doit aussi être "Mère" en se posant au côté de l’homme avec une sympathie profonde ».
De son côté, le cardinal Wuerl souligne « le recouvrement d’une identité catholique correcte » parmi les thèmes principaux mis en évidence par le synode. Retrouver cette identité est nécessaire aussi bien pour les chrétiens que « chez ceux qui se sont éloignés de la foi », a-t-il souligné.
Il a expliqué en outre qu’une conscience identitaire insuffisante rendait difficile la confrontation et le dialogue dans le domaine œcuménique. Pour le cardinal, un des fondements sur lequel repartir dans la nouvelle évangélisation est le Catéchisme de l’Eglise catholique.