Anne Kurian

ROME, mardi 11 septembre 2012 (ZENIT.org) – « Seul l’accueil de l’amour infini de Dieu, la confiance en lui, donne un sens profond à la vie », déclare Benoît XVI dans un message vidéo, le 8 septembre 2012.

Le pape s’est en effet adressé aux participants de l’événement « Dix places pour dix commandements » à Rome, initiative d’évangélisation organisée par le Renouveau dans l’Esprit-Saint, avec le soutien du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation et de la Conférence épiscopale italienne (cf. Zenit du 5 septembre 2012).

« Seul l’accueil de l’amour infini de Dieu, la confiance en lui, en suivant la voie qu’il a tracée, donne un sens profond à la vie et ouvre à un avenir d’espérance », affirme Benoît XVI.

Cet « amour infini de Dieu », le pape le voit dans le Christ, qui « porte à sa plénitude le chemin des commandements par sa Croix et sa résurrection » et « invite à surmonter radicalement l’égoïsme, le péché et la mort, à travers le don de lui-même par amour ».

Car si le Décalogue renvoie au Sinaï, aux « dix paroles » qui expriment la « volonté de Dieu », c’est Jésus qui « accomplit » ces paroles, en « les élevant et en les assumant » dans le double commandement de l’amour : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit… Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (cf. Mt 22, 37-40).

Aujourd’hui, se demande le pape, « quel sens ont ces dix paroles » alors que la société « semble vivre comme si Dieu n’existait pas » ?

Les commandements sont « compréhensibles par tous », répond-il, car Dieu les a donnés avec le « désir d’enseigner » à l’homme « comment discerner avec droiture le bien du mal, le vrai du faux, le juste de l’injuste ».

Ces commandements, insiste Benoît XVI, « fixent les valeurs fondamentales en normes et en règles concrètes », afin que l’homme qui les met en pratique puisse être « éduqué à la vraie liberté et à l’amour authentique », et être « vraiment heureux ».

Au contraire, l’homme qui « ignore les commandements », « s’éloigne aussi de la vie et du bonheur durable », constate le pape. « Livré à lui-même, indifférent à l’égard de Dieu, fier de son autonomie absolue », il finit par « suivre les idoles de l’égoïsme, du pouvoir, de la domination, polluant ses rapports avec lui-même et avec les autres et parcourant des sentiers, non de vie mais de mort ».

Benoît XVI invite donc à témoigner que « la voie d’amour tracée par les commandements et perfectionnée par le Christ est l’unique voie capable de rendre notre vie, celle des autres, celle de nos communautés plus pleine, meilleure et plus heureuse ».