ROME, mercredi 12 septembre 2012 (ZENIT.org) – Les participants de la rencontre « Vivre ensemble, c’est l’avenir » ont lancé un appel à la paix, affirmant que « vivre ensemble entre peuples différents est possible », rapporte l’agence vaticane Fides ce 12 septembre 2012.

L’Appel à la Paix a conclu la rencontre « Vivre ensemble, c’est l’avenir » (Living Together is the Future) organisée par la communauté de Sant’Egidio en Bosnie-Herzégovine, à Sarajevo, du 9 au 11 septembre 2012 (cf. Zenit du 10 septembre 2012).

Des représentants des différentes religions du monde étaient réunis dans l’esprit de la rencontre d’Assise promue par Jean-Paul II en 1986.

Evoquant la guerre dans les Balkans, le texte rappelle « combien la guerre est un grand mal et laisse derrière elle un héritage empoisonné » en appelant à « éviter de toutes ses forces de glisser dans la terrible spirale de la haine, de la violence et de la guerre ».

L’appel invite également à un « courage nouveau » pour « créer dans le dialogue une langue faite de sympathie, d’amitié, de compassion ». Cette langue commune permet de voir « la beauté des différences et la valeur de l’égalité » et de vivre « ensemble dans la paix ».

Même si, à notre époque, « un nombre toujours plus important de personnes différentes se rapproche géographiquement », constate le texte, il faut cependant se rapprocher « en profondeur » et « spirituellement ».

Les participants affirment leur « conviction unanime » : « vivre ensemble entre peuples différents est possible dans tous les coins du monde et cela est très fécond ».

La responsabilité des religions pour « préparer de manière responsable l’avenir » est « grande », ajoutent-ils.

En effet, en ces temps de crise économique, expliquent-ils, « la tentation de se replier, voire d’inculper les autres peuples de ses propres problèmes, passés ou présents, est forte ». Alors que « de dangereuses cultures du ressentiment, de la haine et de la peur se développent », les religions ont une « importante mission » : « elles parlent de Dieu au cœur de l’homme et le libèrent de la haine, des préjudices, de la peur et elles l’ouvrent à l’amour ».

Les religions peuvent « enseigner à tout homme et à toute femme et aux peuples l’art de vivre ensemble au travers du dialogue, de l’estime réciproque, du respect de la liberté et de la différence. Elles peuvent ainsi créer un monde plus humain », conclut le texte, rappelant que « la haine, la division, la violence, les massacres et les génocides ne viennent pas de Dieu ».