ROME, Jeudi 10 décembre 2009 (ZENIT.org) – Benoît XVI encourage un nouveau séminaire institué en Albanie : un encouragement particulièrement significatif en cette année sacerdotale.
Le pape a salué, mercredi, à l’issue de l’audience générale, un groupe de pèlerins du diocèse de Lezhë, en Albanie, présents avec leur évêque, Mgr Ottavio Vitale, et accompagnés d’une délégation d’amis de Veglie (province de Lecce) et de Rome.
Le pape a exprimé ce vœu pour le futur séminaire : « J’espère que le séminaire Redemptoris Mater en construction pourra offrir aux futurs étudiants une solide formation spirituelle et théologique ».
Le séminaire de Lezhë, comme tous les séminaires missionnaires internationaux « Redemptoris Mater » du monde, est diocésain, mais soutenu par le Chemin néocathécuménal.
Le premier séminaire « Redemptoris Mater » est né à Rome. Ils sont actuellement un peu plus de soixante-dix dans le monde entier. Ils veulent promouvoir l’application des recommandations de Vatican II dans le Décret sur la vie de prêtres Presbyterorum Ordinis :
« Le don spirituel que les prêtres ont reçu à l’ordination les préparer, non pas à une mission limitée et restreinte, mais à une mission de salut d’ampleur universelle, « jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1, 8) ; n’importe quel ministère sacerdotal participe, en effet, aux dimensions universelles de la mission confiée par le Christ aux apôtres. Le sacerdoce du Christ, auquel les prêtres participent réellement, ne peut manquer d’être tourné vers tous les peuples et tous les temps, sans aucune limitation de race, de nation ou d’époque, comme le préfigure déjà mystérieusement le personnage de Melchisédech. Les prêtres se souviendront donc qu’ils doivent avoir au coeur le souci de toutes les Eglises. Ainsi les prêtres des diocèses plus riches en vocations se tiendront prêts à partir volontiers, avec la permission de leur Ordinaire ou a son appel, pour exercer leur ministère dans des pays, des missions ou des activités qui souffrent du manque de prêtres (…). Là où les conditions de l’apostolat le réclameront, on facilitera non seulement une répartition adaptée des prêtres, mais encore des activités pastorales particulières pour les différents milieux sociaux à l’échelle d’une région, d’une nation ou d’un continent. Il pourra être utile de créer à cette fin des séminaires internationaux, diocèses particuliers, prélatures personnelles et autres institutions auxquelles les prêtres pourront être affectés ou incardinés pour le bien commun de toute l’Eglise, suivant des modalités à établir pour chaque cas, et toujours dans le respect des droits des ordinaires locaux » (PO,10).
Anita S. Bourdin