Benoît XVI encourage la consécration de l’Italie au Cœur immaculé de Marie 

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Et le développement du « mezzogiorno »

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ROME, Jeudi 12 novembre 2009 (ZENIT.org) – Benoît XVI a plaidé pour le développement « intégral » de la péninsule italienne, et donc aussi du « mezzogiorno », dans son message aux évêques italiens à l’occasion de leur assemblée plénière annuelle à Assise. Il encourage particulièrement le geste de la consécration de l’Italie au Cœur immaculé de Marie.

Dans une lettre au cardinal Angelo Bagnasco, archevêque de Gênes et président de la conférence épiscopale italienne (CEI), en date du 4 novembre 2009, Benoît XVI aborde des sujets aussi variés que le développement, l’éducation ou les funérailles, mais aussi le renouvellement de la consécration de l’Italie à la Vierge Marie.

Et aujourd’hui, le cardinal Bagnasco, proche du pape puisque le président de la CEI est nommé par le pape, a procédé, avec ses confrères, au renouvellement de la consécration du pays à la Vierge Marie, en la basilique Sainte-Marie des Anges, d’Assise, qui abrite la petite chapelle franciscaine de la Portioncule.

Dans son message, Benoît XVI disait : « Il y a cinquante ans, au terme du XVIe congrès eucharistique national et après une « Peregrinatio Mariae » extraordinaire, les évêques italiens ont voulu consacrer l’Italie au Cœur immaculé de Marie ».

« Vous renouvellerez la mémoire d’un acte aussi significatif et fécond, en confirmant le lien très particulier d’affection et de dévotion qui unit le peuple italien à la céleste Mère du Seigneur », a écrit le pape.

« Je m’unis volontiers à ce souvenir, en confiant les travaux de votre assemblée, l’Eglise qui est en Italie et toute la Nation à la protection maternelle de la Vierge Marie, Reine des Anges, et image très pure de l’Eglise », a déclaré le pape.

« J’invoque, a-t-il ajouté, son intercession, avec celle des saints François et Claire d’Assise, et de tous les saints et les saintes de la terre italienne ».

A propos du « mezzogiorno » italien, toujours parent pauvre du pays, Benoît XVI invite les évêques à promouvoir le développement de toute la péninsule dans son intégralité, de façon à ce que l’Eglise soit vraiment un « germe de renouveau » à la fois « personnel », « social » et de « développement ».

A propos de l’éducation, dont le pape a fait une priorité pour son diocèse de Rome, et dont il avait parlé déjà en mai dernier avec la CEI, Benoît XVI a insisté sur la nécessité de « répondre aux questions décisives pour la formation de l’individu » que sont notamment « la dignité humaine » et la « question de Dieu » qu’il juge « plus que jamais importante ».

A ce propos, le pape évoque ce qu’il avait dit au cours de ses vacances dans les Alpes, à Aoste, en juillet dernier : « lorsque l’on ne vit pas le rapport à Dieu, aucun type de relation ne saurait être juste », car « sans Dieu, il n’y a pas de boussole indiquant la bonne direction à prendre » dans nos relations.

C’est ainsi que le pape invite – en évoquant ce cœur de l’Année sacerdotale – à « ramener la réalité de Dieu dans le monde », à « le faire connaître » et recommande aux évêques d’être des hommes « d’adoration vivante », artisans de la « transformation d’un monde auquel Dieu est rendu ».

Benoît XVI a également évoqué la présentation du rituel révisé pour les funérailles, en soulignant l’importance de cette célébration, « occasion d’annoncer l’Evangile » et de « l’espérance manifestée par la maternité de l’Eglise ».

Le pape fait observer que la culture ambiante tend plutôt à « écarter la pensée de la mort » et à la « réduire à un spectacle » et même un « droit ». C’est pourquoi les catholiques sont appelés à éclairer ce « mystère » par « la lumière de la révélation chrétienne ».

Le rituel italien rénové a été approuvé par l’assemblée. Il complète le rituel de 1974 et s’enrichit de 35 ans de pastorale. Il apporte des compléments en particulier pour offrir un rituel pour la crémation, pratique autorisée par l’Eglise.

Les évêques italiens ont précisé à ce propos : « Comme on le sait, tout en préférant la sépulture traditionnelle, l’Eglise ne réprouva pas une telle pratique, si elle n’est pas voulue par mépris pour la foi (…). C’est pourquoi, à l’avenir, il faudra promouvoir une réflexion tous azimuts sur le sens de la vie et de la mort face à une culture qui masque ou exorcise la fin. On veut ainsi réveiller la mémoire des défunts par la prière, en bannissant toute forme de recherche du macabre ou du démoniaque. La mémoire des défunts et la familiarité avec le cimetière sera une façon concrète de combattre la pratique de disperser les cendres ou de les conserver en dehors du cimetière ou d’une église ».

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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