Citant « quatre » pays qui ont invité le pape, le directeur de la salle de presse du Saint-Siège a déclaré à Radio Vatican : « J’estime que toutes ou certaines de ces visites pourront se faire, même si nous n’avons pas encore traduit ces invitations dans un programme de voyage. Les invitations sont soumises au Saint-Père et c’est lui qui décide personnellement ».
En particulier la France (anniversaire des Semaines Sociales), l’Autriche, la Suisse (Rassemblement des jeunes catholiques en juin) et la Pologne pourraient s’inscrire sur l’agenda de Jean-Paul II en 2004. Le pape a aussi reçu une invitation informelle du président de la Serbie-Montenegro.
« Les limites physiques du pape sont évidentes », affirmait encore Joaquin Navarro Valls lors d’une rencontre avec la presse. « Mais ce qui est extraordinaire et même touchant c’est de voir qu’il ne les cache pas et qu’au contraire il les intègre dans son ministère et dans son travail apostolique ».
Les collaborateurs du pape tombent d’accord sur le fait que le pape entend bien poursuivre jusqu’au bout sa mission, et donc les voyages apostoliques.
« Il ne cessera pas de voyager », affirme aujourd’hui le vaticaniste de la « Stampa », Marco Tosati au micro de Telepace.
Il y a quelques années, rappelle pour sa part le responsable de RAI Vatican, Giuseppe De Carli, le vaticaniste italien Vittorio Messori avait déclaré que Jean-Paul II continuerait à voyager même en fauteuil roulant : « Ces paroles ont été complètement confirmées lors de ces derniers voyages », conclut De Carli.
Le prochain voyage sera tout italien : à Pompéi, aux portes de Naples pour la conclusion de l’année mariale au sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire, le 7 octobre.
Mais le mouvement de va et vient s’affirme, le 16 octobre, pour les XXV ans de pontificat et le 19 octobre pour la béatification de Mère Teresa, c’est le monde qui fera le voyage à Rome, à l’ombre de Pierre : il est de plus en plus difficile de trouver un logement à Rome pour ces dates, comme aux plus beaux jours du grand jubilé.