CITE DU VATICAN, Mardi 16 septembre 2003 (ZENIT.org) - La paix mondiale est possible, affirme en substance Jean-Paul II comme un défi dans son Message à l’ONU pour l’inauguration des travaux de l’assemblée générale.

La 58e session de cette assemblée, principal organe de délibération des Nations Unies, s’est en effet ouverte ce mardi à New York, au Palais de verre.

A cette occasion, la Mission du St Siège avait organisé lundi 15 septembre un moment de prière en l’église de la Sainte-Famille. Y ont participé entre autre le Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, le président sortant de l’assemblée, Jan Kavan, et le président entrant, Julian Hunte, qui est le ministre des affaires étrangères du commerce international et de l’aviation civile de Sainte-Lucie.

La célébration était présidée par le cardinal archevêque de New York, Edward Egan, et par Mgr Celestino Migliore Observateur permanent du Saint Siège à l’ONU.

Mgr Migliore rappelait que tout ce qui est débattu à l’assemblée a pour but « le bien commun de la société » et que le « monde que nous sommes en train de construire de nos mains et de nos intelligences a une consistance qui nous dépasse ».

Mgr Migliore a ensuite lu un message de Jean-Paul II transmis par le cardinal secrétaire d’Etat Angelo Sodano.

Le pape souhaite aux membres de l’assemblée « sagesse, joie et force ». Il demande à Dieu de guider les travaux des Nations Unies pour promouvoir une plus grande compréhension, un plus grand respect et une plus grande coopération entre les membres de la communauté internationale.

En cette année marquée par le 40e anniversaire de l’encyclique de Jean XXIII « Pacem in Terris », Jean-Paul II se fait l’écho de cette conviction prophétique du bienheureux pape Jean : « l’objectif de la paix mondiale, écrit-il, peut enfin être réalisé, si les valeurs éthiques de la solidarité entre les peuples de la terre, du respect de la dignité humaine, et de l’engagement pour les principes moraux de la vérité, de la justice, de l’amour et de la liberté, trouvent une incarnation dans l’ordre juridique au service du bien commun de la famille humaine ».

« En même temps alors que la nécessité d’une approche multilatérale des questions complexes comme la sécurité globale, la justice internationale et le développement humain, se montre toujours plus évidente, le pape réaffirme, dans son message à l’ONU, sa confiance dans l’importante mission confiée à l’Organisation des Nations Unies. »

Le pape encourage « les membres de la communauté diplomatique et tous ceux qui sont engagés dans le travail de la promotion humaine à s’appliquer à travailler avec générosité et désintéressement afin de construire un monde libéré du fléau de la pauvreté, de la violence et de l’injustice ».

Le pape conclut son message à l’ONU en mentionnant le 10e anniversaire de l’année internationale de la famille et en rappelant qu’une « plus grande attention » à la famille est « nécessaire » en tant que « noyau fondamental de la vie de toute Nation ».