A la suite des difficultés rencontrées par Jean-Paul II à lire son message en slovaque à son arrivée à l’aéroport de Bratislava, la presse de ce jeudi était pessimiste sur l’état de santé du souverain pontife.

« Le pape fatigué et faible en Slovaquie, titre le « Corriere della Sera » avec le sous-titre : « Interrompu le discours de salutation. Cela n’arrivait pas depuis un an et demi ». Un autre article de ce quotidien italien titre : « La ténacité de Wojtyla, toujours plus fatigué ».

Le « Messaggero » va jusqu’à écrire : « Le pape fatigué renonce à la salutation. Heures d’appréhension pour Jean-Paul II au début de sa visite en Slovaquie ». Il annonce : « L’état de santé de Wojtyla s’aggrave, il renonce à lire trente lignes de son discours. Un voyage lourd avec six déplacements en avion ». Et il explique : le pape souffrirait du contre coup de la canicule de cet été.

Le directeur d’une télévision catholique italienne a pour sa part qualifié l’état de santé du pape comme « critique ».

Mais le porte-parole du Saint-Siège, Joaquin Navarro Valls a démenti aujourd’hui une nouvelle fois que cet état de santé soit « alarmant ».

De fait, lors de la messe en l’honneur du saint Nom de Marie célébrée jeudi matin devant des centaines de milliers de fidèles dont quelque 200.000 de Pologne, le pape est apparu en meilleure forme, il a pu chanter certains passages de la liturgie.

Les Slovaques ont acclamé le pape chaleureusement très sensibles aux efforts qu’il s’est imposé pour venir chez eux : les commentateurs soulignaient vendredi soir « la ténacité du montagnard polonais ».