Dix questions pour les débats, de l’Evêque maître de la foi à l’inculturation

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CITE DU VATICAN, Vendredi 19 octobre 2001 (ZENIT.org) – Voici les dix questions proposées aux membres du synode, pour les discussions en carrefours:

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1. A la lumière des nombreuses et des riches interventions en salle, qui ont mis en évidence tant d’éléments du ministère de l’Evêque en tant que maître de la foi et docteur de la vérité, on demande aux Carrefours de réfléchir, de façon approfondie, sur les aspects et les points de la doctrine de la foi, qui sont, à l’heure actuelle, de fondamentale importance pour que l’Evêque puisse exercer son magistère dans l’Eglise particulière.

2. Puisque l’Evêque doit être le maître de la vie spirituelle pour tous les membres de son diocèse, on demande par quelles activités il pourra accomplir cette fonction. Il faut souligner que la condition de base pour ce ministère consiste dans le fait que l’Evêque doit guider son troupeau à travers son exemple. On demande quelles sont les lignes spécifiques d’après lesquelles l’Evêque pourra vivre en sainteté. Il faudra, donc, examiner la relation entre le ministère et la sanctification de l’Evêque. Une ultérieure explication des racines de la spiritualité de l’Evêque dans la grâce sacramentelle de l’Episcopat devra être fournie.

3. Sur la base des interventions en salle et de la doctrine du Concile Vatican II, chapitre III de la Constitution dogmatique Lumen Gentium et des Décrets Christus Dominus et Presbyterorum Ordinis, il faut décrire comment l’Evêque doit agir par rapport à ses prêtres.
Une attention particulière doit être accordée à la priorité absolue que recouvre cette relation entre l’Evêque et ses collaborateurs généreux et bien nécessaires. Il faudra aussi considérer les conséquences pratiques sur la disponibilité de l’Evêque, ainsi que les possibles initiatives visant à renforcer les liens de communion entre l’Evêque et les presbytères.

4. Comment l’Evêque, peut-il promouvoir une pastorale des vocations, en pressentant la vie même comme vocation? Et comment peut cette pastoral joindre de manière concret la vocation spécifique au sacerdoce? Décrivez la relation entre l’Evêque et ses futurs prêtres, avec les séminaristes qui sont en train de se former au sacerdoce. Quelques mots sur la formation des séminaristes, surtout pour ce qui est des compétences de l’Evêque.

5. Outre la relation juridique de communion hiérarchique, comment sera-t-il possible d’encourager la collégialité affective et, encore plus important, le lien de communion entre les Evêques, en tant que successeurs des Apôtres, et le Successeur de Pierre? Quelles initiatives pourront être prises pour renforcer ces liens de charité, afin que cette communion se manifeste de manière plus claire à tous, croyants et non croyants, dans le monde entier?

6. Les réunions des Evêques d’une même province ecclésiastique, si organisées régulièrement, pourront-elles être le moyen pour une meilleure et plus concrète réalisation de la collégialité par rapport à l’évangélisation, afin de résoudre les problèmes pastoraux des fidèles qui vivent dans un territoire plus homogène et mieux défini?

7. L’Evêque, comment peut-il encourager tout le monde à fréquenter la paroisse, à considérer comme un lieu, que tous les fidèles considèrent central pour leur activité apostolique et spirituelle, à niveau individuel et communautaire?

8. Comment pourra-t-elle la Curie diocésaine, être organisée, afin qu’elle devienne l’expression de la charité pastorale de l’Evêque, un instrument fidèle pour guider le diocèse et un lieu de participation et co-responsabilité dans les domaines de la sanctification et de l’apostolat? Il faudra aussi prendre en considération l’importance de l’administration et de Tribunaux de la Curie.

9. Quels choix concrets faudra-t-il faire pour que l’Evêque, devant et à l’intérieur de son Eglise particulière, devienne le témoin d’une pauvreté authentique? Comment peut-il atteindre l’image authentique de l’Evêque pauvre et libre de tous liens en vue du Règne? Telles sont les difficultés à surmonter à cet égard et qui entravent l’exercice de la béatitude évangélique de la pauvreté. Comment pourra-t-il devenir le défenseur de la veuve, de l’orphelin, de l’étranger, considérés selon l’interprétation actuelle de ces termes?

10. En ce qui concerne concrètement l’inculturation, dans notre époque où les conditions sociologiques des nos villes changent rapidement et de façon radicale, il faudra considérer des milieux urbains toujours plus marqués par les entités multireligieuses, multiethniques et multiculturelles, ainsi que les conséquences pastorales de cette réalité pour l’Evêque du troisième millénaire. Evolution spécifique, par rapport à cette réalité, dans les villes qui acquièrent une étendue immense (mégalopoles).

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ZENIT Staff

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