CITE DU VATICAN, Mardi 9 octobre 2001 (ZENIT.org) - Le Prix Nobel de Médecine a été attribué à trois experts de la division cellulaire, annonce la revue de presse du site de la fondation Jérôme Lejeune (genethique.org): le Prix récompense ainsi des avancées de la recherche contre le cancer.

Le grand hôpital universitaire de Stockholm, l´Institut Karolinska, a décerné hier, 8 octobre, lors de sa centième édition, le prix Nobel de Médecine à un trio de chercheurs anglo-américains qui a élucidé les mécanismes du cycle cellulaire.

Selon l´Institut, les travaux fondamentaux de ces trois experts, Leland Hartwell, Paul Nurse et Timothy Hunt, "ouvrent de nouvelles possibilités pour les traitements du cancer". Les travaux des trois lauréats sur l´identification des molécules clées qui contrôlent le cycle de division cellulaire représentent en effet, indique la Fondation, des avancées importantes dans la compréhension des phénomènes fondamentaux de la cancérisation.

Leland Hartwell, américain, est considéré comme le pionnier en matière de régulation du cycle cellulaire et notamment par ses découvertes dans les années 70 d´une catégorie de gènes qui contrôle le cycle cellulaire, appelés les gènes "start". Père du concept des "points de contrôle" dans le cycle cellulaire, il a mis à contribution sa parfaite connaissance du cycle cellulaire pour déterminer les problèmes de contrôle dans les mécanismes du cancer.

Paul Nurse, généticien britannique, dirige l´Imperial Cancer Research Fund en Grande Bretagne, et plus particulièrement le laboratoire de recherche sur le cycle cellulaire. Il a participé à la compréhension générale du phénomène de croissance et de division cellulaire en identifiant par des méthodes de génétique et de biologie moléculaire l´un des facteurs clefs de la régulation du cycle cellulaire, les "kinases" dépendantes des "cyclines" (CDK).

Timothy Hunt, britannique, a identifié les "cyclines", qui sont des protéines qui régulent l´action des CDK, molécules au cœur du mécanisme de la division cellulaire. Il a mis en évidence, au début des années 1980, la dégradation des cyclines lors de la division des cellules, un mécanisme qui s´est avéré essentiel pour la régulation du cycle cellulaire.