Maryangel Espinal dit "oui" à Dario Ramirez 27/08/2017 © L'Osservatore Romano

Maryangel Espinal dit "oui" à Dario Ramirez 27/08/2017 © L'Osservatore Romano

Une demande en mariage en direct devant le pape

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Un politicien vénézuélien exilé, et amoureux

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Une demande en mariage en direct aux pieds du pape François : c’est l’initiative fantaisiste de Dario Ramirez, un politicien vénézuélien exilé, reçu au Vatican le 27 août 2017. Un geste insolite qui a surpris à la fois sa compagne et le pape et qui a bousculé le protocole, avec la permission du cardinal Schönborn.
Le conseiller municipal, forcé de fuir il y a trois ans le régime du président Nicolás Maduro, participait à une rencontre du Réseau international des législateurs catholiques (International Catholic Legislators Network, ICLN), basé en Autriche. Quelque 80 politiciens étaient accompagnés du cardinal Christoph Schönborn.
Accompagné de sa fiancée, Maryangel Espinal, Dario Ramirez a salué le pape et a échangé avec lui sur la situation au Venezuela, notamment celle des prisonniers politiques : « Le Saint-Père a dit qu’il priait beaucoup et qu’il faisait tout ce qu’il pouvait pour aider », a confié le conseiller municipal au National Catholic Register.
Mais la conversation ne s’est pas arrêtée là : « J’ai expliqué au Saint-Père que la femme qui était à mes côtés était la femme de ma vie, que je l’avais rencontrée à l’église, que Dieu l’avait mise dans ma vie, et que je voulais la demander en mariage. Et donc j’ai mis un genou en terre et j’ai fait ma demande. »
Sur une vidéo de la scène, où l’on entend les applaudissements enthousiastes des participants à la rencontre, le pape semble répondre, l’air étonné : « Devant le pape ! » ; et il ajoute en direction de Maryangel Espinal : « Elle ne parle pas — il vous a demandé de l’épouser, qu’en dites-vous ? ». « Bien sûr, oui ! » s’écrie alors la jeune femme en prenant la bague qui lui était tendue. Le pape les a alors bénis.
Dario Ramirez avait obtenu du cardinal Christoph Schönborn la permission de faire ce geste inaccoutumé devant le pape : « J’ai dit que c’était pour l’histoire du ICLN », et le cardinal a répondu « C’est pour l’histoire de l’Eglise ! »
« Le pape a été très surpris ; les membres du protocole étaient un peu furieux mais finalement nous avons tous beaucoup ri », conclut le Vénézuélien.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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