« Nous avons une belle histoire à raconter »

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Par le card. Wuerl

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Anne Kurian

ROME, lundi 29 octobre 2012 (ZENIT.org) – « Nous avons une belle histoire à raconter » : selon le cardinal Wuerl, ce doit être l’état esprit des chrétiens dans la nouvelle évangélisation, qui n’est pas un « programme » mais une « façon de voir le monde », estime-t-il.

Le cardinal Donald Wuerl, archevêque de Washington, Rapporteur général du synode, a participé à une conférence de presse de conclusion du synode pour la nouvelle évangélisation, durant laquelle a été présentée la liste finale des propositions, le 27 octobre 2012 au Vatican.

Le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, Mgr Józef Michalik, président de la Conférence épiscopale de Pologne, et Mgr Pierre-Marie Carré, archevêque de Montpellier, Secrétaire spécial au Synode, étaient également présents.

« Nous avons une belle histoire à raconter »

Pour le cardinal Wuerl, les propositions finales servent à « faire vivre l’enthousiasme dans la Bonne Nouvelle » et dans « la proclamation de l’Évangile au monde ».

« Nous avons une belle histoire à raconter, nous avons le Seigneur ressuscité à présenter. Beaucoup de ces propositions doivent être lues dans cet enthousiasme de raconter cette histoire: que Jésus-Christ est Seigneur, qu’il est ressuscité et qu’il nous offre un chemin de vie », explique-t-il.

La conclusion des propositions est « très importante », ajoute-t-il, il s’agit d’un résumé de ce qui est impliqué dans la transmission de la foi : « tout croyant doit enrichir ou approfondir sa foi, il doit avoir confiance dans la foi, et il doit partager cette foi ».

Dans l’évangélisation, le cardinal pense qu’il ne faut pas « simplement dire que le Seigneur est bon », mais aussi « qu’il est beau ». En effet, insiste-t-il, « l’Evangile est beau et cette beauté est profondément enracinée dans l’histoire de l’Eglise ».

Cela implique de ne pas perdre la capacité de l’Eglise à investir « l’art, la musique et la liturgie » afin « d’éveiller les gens à la beauté qui est Dieu ».

 « Une façon de voir le monde »

Par ailleurs, selon le cardinal, « la plus importante proposition » est de « faire savoir que la nouvelle évangélisation n’est pas un moment temporaire », elle n’est pas « un programme », mais « une façon de voir le monde et comment y annoncer l’Evangile ».

L’un des aspects les plus importants des propositions est le « sens de l’unité entre les évêques » dans cette « recherche de la nouvelle évangélisation», une unité « dans ce que l’Église doit faire », estime le cardinal.

La logique du document, explique-t-il, n’est pas de « définir la nouvelle évangélisation », mais de « la décrire ». Il précise que les propositions étaient axées sur quatre aspects principaux: « Comment annoncer l’Evangile, le contexte de cette proclamation, où peut-être proclamé l’Evangile, et qui sont les nouveaux évangélisateurs ».

Un autre aspect important des propositions consiste dans l’insistance sur « le dialogue entre le monde scientifique et l’Église » : « L’Église est consciente que d’une manière ou d’une autre, la beauté du message de l’Evangile doit être traduite dans le monde académique, scientifique et technologique auquel appartiennent tant de gens», souligne le cardinal.

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ZENIT Staff

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