P. Raniero Cantalamessa ofmcap © Vatican Media

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"L'humble est dans la vérité" : troisième prédication de carême, par le p. Cantalamessa

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« Tout ce qui dans l’homme n’est pas humilité, est mensonge »

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« Dieu aime l’humble, car l’humble est dans la vérité, affirme le prédicateur de la Maison pontificale, le p. Raniero Cantalamessa. « C’est un homme vrai, authentique », ajoute-t-il.
Le père Cantalamessa a parlé de l’humilité chrétienne, en réfléchissant sur les paroles de saint Paul « N’ayez pas une trop haute opinion de vous-mêmes », lors de sa 3e méditation de carême en la chapelle Redemptoris Mater, ce vendredi 9 mars 2018, indique Vatican News.
Dieu « punit l’orgueil, a souligné le père Cantalamessa, car l’orgueil, avant d’être arrogance, est mensonge. En effet, tout ce qui dans l’homme n’est pas humilité, est mensonge ».
Le christianisme, a-t-il expliqué, a introduit les « deux principes fondamentaux qui permettent d’associer l’humilité et la vérité : l’idée de création et le concept biblique de péché ».
Le père Cantalamessa a aussi cité la lettre de saint Paul aux Corinthiens : « Pour m’empêcher de me surestimer, j’ai reçu dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour me gifler. »
« Nous ne savons pas ce qu’était exactement cette “écharde en la chair” et cet “ange de Satan” pour Paul, a expliqué le père Cantalamessa, mais nous savons bien ce que c’est pour chacun de nous. Tous ceux qui veulent suivre le Seigneur et servir l’Église l’expérimentent. »
« Ce sont des situations humiliantes, a-t-il poursuivi, par lesquelles nous sommes ramenés constamment, parfois nuit et jour, à la dure réalité de ce que nous sommes. Ce peut être un défaut, une maladie, une faiblesse, une inaptitude, que le Seigneur nous laisse, malgré toutes nos prières. »
« Une tentation persistante et humiliante, peut-être justement une tentation d’orgueil ! a affirmé le prédicateur. Une personne avec laquelle on est obligé de vivre et qui, malgré la droiture d’intention d’un côté comme de l’autre, est une véritable écharde dans la chair et a le pouvoir de mettre à nu. »
Le p. Cantalamessa a conclu avec les paroles tirées du Psaume 130 : « Seigneur, je n’ai pas le cœur fier ni le regard ambitieux ; je ne poursuis ni grands desseins ni merveilles qui me dépassent. Non, mais je tiens mon âme égale et silencieuse ; mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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