L'exemple des « missions familiales », par le P. Walter

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L’Eglise n’a pas d’avenir sans la famille

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<em>Anne Kurian

ROME, lundi 15 octobre 2012 (ZENIT.org) – L’Eglise n’a pas d’avenir sans un « renouvellement de la famille », estime le P. Walter, qui propose l’expérience des « missions familiales », où des familles entières évangélisent en faisant du porte-à-porte. 

Le P. Heinrich Walter, Supérieur général des Pères de Schoenstatt en Allemagne, est en effet intervenu lors de la 10e congrégation générale du synode des évêques, le 13 octobre 2012 dans l’après-midi.

« L’Église dans le monde occidental n’a pas d’avenir sans un renouvellement de la famille », a déclaré le P. Walter : en effet « ceux qui ont des enfants ont un avenir » et d’ailleurs « les parents de nombreux enfants apparaissent dans les statistiques comme les personnes les plus heureuses de la société ».

En outre, a-t-il poursuivi, la famille est « le fondement de l’apprentissage de la foi », elle est « maison de Dieu » : ainsi, « la vitalité d’une communauté est liée à ces foyers chrétiens ». C’est pourquoi les familles sont « un lieu privilégié de l’évangélisation », a-t-il souligné.

Les « missions familiales »

Mais les familles sont également « des agents de l’évangélisation », a fait observer le P. Walter, décrivant le concept des « missions familiales » qu’il a découvertes en Amérique du Sud.

Il s’agit de familles qui se réunissent lors de vacances, pour vivre une semaine dans une communauté : « Là, elles vivent dans des conditions très simples, et, en tant que familles, elles vont de maison en maison pour rendre témoignage de leur foi », a relaté le P. Walter.

Par ces missions, « des pays et des quartiers urbains » sont évangélisés, s’est-t-il réjoui, voyant « un signe d’espérance » dans ces familles qui « témoignent en public de leur vocation ».

Réflexion sur le sacrement du mariage

Le P. Walter s’est également arrêté sur la question du « très précieux » sacrement du mariage : ceux qui s’y engagent sont « à contre-courant par rapport à la société », c’est pourquoi ils doivent recevoir « tout le soutien possible dans la préparation au mariage », a-t-il estimé.

Il a déploré entre autres les « conséquences tragiques » de l’échec du mariage, en encourageant à reconnaître le mariage et la famille comme une « vocation » et à entamer une réflexion sur « les conditions dans lesquelles se réalise le sacrement du mariage ».

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ZENIT Staff

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