Le thème de cette journée est: « Jean-Paul II, messager de paix ». C’est une initiative promue par la fondation « Œuvre pour le nouveau millénaire » de la conférence des évêques catholiques du pays. Elle reflète l’effort du magistère pontifical pour sortir de « l’isolement de la sacristie », et obtenir le droit de cité par une visibilité publique, et apporter le ferment du christianisme, dans la vie sociale et culturelle du monde.
« Je suis heureux que le souvenir du jour où le Seigneur l’a appelé au siège de Pierre devienne une occasion de prière, de réflexion sur des questions de foi sur la réalité de l’Eglise ».
« Que cet effort de l’Eglise de Pologne, souhaite le pape, porte des fruits dans la vie personnelle, familiale et sociale ».
Hier, le Prix « Totus », qui comprend quatre catégories, a été décerné, pour la promotion de la personne humaine, à Zofia Morawska, qui aura bientôt cent ans, et s’occupe, depuis 1974 des personnes « différemment douées », indique Radio Vatican.
Le professeur Wladyslaw Bartoszewski a reçu le prix de la catégorie « promotion de la culture chrétienne », grâce à son engagement en faveur du dialogue avec les Juifs, et de la réconciliation entre Polonais et Allemands.
Pour la catégorie « promotion de l’enseignement du pape », les lauréats sont des rédacteurs de la radio polonaise et de Radio Vatican qui ont retransmis le premier voyage de Jean-Paul II dans sa patrie, du 2 au 10 juin 1979: il en a été tiré une série de 16 CD intitulée « Vous devez être forts ».
Le prix Totus journalistique a été attribué à deux hebdomadaires catholiques polonais.
Dans le cadre de cette « Journée du pape », une messe a été célébrée dans l’église de la Sainte-Croix de Varsovie, et ce soir, un grand concert aura lieu sur la place du château de la vieille ville: il sera retransmis dans tout le pays.
Les célébrations se concluront par la récitation de la prière mariale dans le sanctuaire de Czestochowa.
Dans le cadre d’un séminaire consacré à ce thème, le directeur général de Radio Vatican, le P. Pasquale Borromeo a affirmé: « Le pape n’est pas un pacifiste », il est « beaucoup plus », et comme il est arrivé souvent dans l’histoire de l’humanité, « le prophète est resté inécouté », et même si les faits lui ont donné raison, « avec une évidence criante », cela ajoute douleur sur douleur pour son coeur de père ».
Et pourtant, le pape « continue à croire, à prier et à souffrir », « à donner à nous tous l’espérance d’une nouvelle humanité, où règnent la justice, le dialogue, le pardon, la solidarité », axes porteurs de son apostolat dans le monde.
