P. Francesco Maria Di Francia © unangelo.it

P. Francesco Maria Di Francia © unangelo.it

Causes des saints : le prêtre italien Francesco Maria Di Francia, « héroïque »

Print Friendly, PDF & Email

Fondateur des Sœurs capucines du Sacré-Cœur

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

Le serviteur de Dieu Francesco Maria Di Francia (1853-1913), prêtre diocésain italien, fondateur de la Congrégation des Sœurs capucines du Sacré-Cœur, a vécu les vertus humaines et chrétiennes de façon « héroïque », c’est-à-dire évangélique.
Un décret reconnaissant « les vertus héroïques » du père Di Francia a été promulgué par la Congrégation pour les causes de saints, avec l’approbation du pape François, le 19 mars 2019. La reconnaissance d’un miracle ouvrirait ensuite la porte à sa béatification.
Né à Messine le 19 février 1853, Francesco Maria Di Francia est resté très jeune sans père et a été éduqué d’abord par sa mère et ensuite par sa vieille tante. Il a fait ses études au Collège des pères cisterciens de Messine, où enseignait son oncle paternel le père Raffaele.
Francesco aimait la musique et la poésie et, à l’âge de 16 ans, en 1869, il a composé un hymne à son saint patron, saint François de Paule.
Il a été ordonné prêtre le 18 décembre 1880 par le cardinal Giuseppe Guarino, archevêque métropolitain de Messine. Les cinq premières années de sa vie sacerdotale, il prêchait dans les différentes églises de Messine et des communes voisines, ainsi que dans le cadre de nombreuses missions. Chaque jour, il prêtait son assistance spirituelle aux malades de l’hôpital public de Messine. La nuit, il sortait souvent pour réconforter les malades et les mourants.
En 1887, il a exercé son ministère dans l’hôpital de Messine parmi les personnes infectées par le choléra. L’année suivante, on lui a demandé de rendre visite aux patients atteints de variole à l’hôpital municipal de la ville.
En 1897, il a travaillé aux côtés de Sœur Veronica Briguglio, sa fille spirituelle, dans l’œuvre naissante des Sœurs capucines du Sacré-Cœur à Roccalumera, au service des orphelins. Les premières années ont été très difficiles, tout s’est déroulé dans une grande pauvreté, mais déjà deux ans plus tard, le 30 août 1899, les religieuses et les orphelins ont pu s’installer dans un nouveau lieu plus grand et plus accueillant, acheté par le fondateur avec l’aide des nombreux bienfaiteurs.
« Don Francesco, qui était également chanoine de la cathédrale, lit-on dans sa biographie, n’a jamais voulu le titre de supérieur ou de fondateur, n’a jamais publié de circulaires, ni rédigé de code de règles, mais s’est sacrifié pour la subsistance des orphelins et pour la sanctification des religieuses, auxquelles il a transmis son charisme d’amour pour le Christ et pour les plus petits. »
Pendant seize ans, il a animé le nouvel Institut des « Pauvres sœurs du Sacré-Cœur », qui sont devenues plus tard les « Sœurs capucines du Sacré-Cœur », dont Mère Veronica Briguglio a été la cofondatrice et la mère supérieure pendant plus de 37 ans.
Le chanoine di Francia, fut nommé vicaire général le 28 février 1912. Il a aussi enseigné aussi la théologie morale au séminaire diocésain. Il est décédé à Roccalumera le 22 décembre 1913.
La cause de béatification du p. di Francia a été lancée le 19 mars 1984.

Share this Entry

Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel