"Ma XXVe année de pontificat, sous le signe de la prière du Rosaire"

Allocution du pape à l’angélus du 27 octobre

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CITE DU VATICAN, Mardi 29 octobre 2002 (ZENIT.org) – « J’ai placé la vingt-cinquième année de mon pontificat sous le signe de la prière du Rosaire », rappelait Jean-Paul II avant l’angélus de dimanche dernier (cf. ZF021027).

Voici la traduction intégrale de l’allocution de Jean-Paul II, dans la traduction de L’Osservatore romano en français de ce 29 octobre (cf. www.vatican.va)

Très chers frères et sœurs,

1. Nous nous approchons désormais de la fin du mois d’octobre, le mois du Saint Rosaire. Comme vous le savez, les mois prochains, jusqu’en octobre 2003, constitueront une « Année du Rosaire » particulière. De cette façon, j’ai voulu placer la vingt-cinquième année de mon pontificat sous le signe de cette prière.

La raison la plus importante pour re-proposer la pratique du Rosaire est que celui-ci constitue un moyen précieux de favoriser chez les fidèles l’engagement de contemplation du visage du Christ, auquel j’ai invité au lendemain du grand Jubilé de l’An 2000.

2. La Vierge Marie constitue un modèle indépassable de contemplation chrétienne (cf. Lettre ap. Rosarium Virginis Mariae, n. 10). De la conception jusqu’à la résurrection et l’ascension au Ciel de Jésus, sa Mère a tenu fixé sur son Fils divin le regard de son cœur immaculé: un regard interrogatif, un regard pénétrant, un regard douloureux, un regard radieux (cf. ibid.). C’est ce regard marial, empli de foi et d’amour, que le chrétien et la communauté ecclésiale adoptent lorsqu’ils récitent le Rosaire.

Afin de « donner une consistance nettement plus christologique au Rosaire » (ibid., n. 19), la Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae ajoute aux trois cycles traditionnels de mystères – joyeux, douloureux et glorieux – un nouveau cycle: les mystères lumineux, qui concernent la vie publique du Christ.

3. Comme toute prière authentique, le Rosaire ne détache pas de la réalité, mais aide à vivre en elle en étant unis intérieurement au Christ et en témoignant de l’amour de Dieu. Le Document mentionné invite donc à redécouvrir la beauté de la récitation du Rosaire en famille. « La famille qui est unie dans la prière demeure unie » (ibid. n. 41).

Le Rosaire est également une « prière orientée de par sa nature vers la paix ». En cette Année du Rosaire, les chrétiens sont appelés à garder le regard fixé sur le Christ, Prince de la Paix, afin que prévalent dans les cœurs et parmi les peuples des pensées et des gestes de justice et de paix.

Nous invoquons aujourd’hui en particulier l’intercession de la Madone tant aimée du peuple russe, qui ces derniers jours, a tant souffert. Tandis que nous prions pour les victimes des récents événements douloureux, nous demandons à la Sainte Vierge que de tels événements ne se reproduisent plus.

O Marie, qui places entre nos mains la couronne du Saint Rosaire, enseigne-nous à le réciter en devenant, à ton école, d’authentiques témoins du Christ en contemplation.

Le Saint-Père s’est ensuite adressé aux pèlerins de langue française:
Je salue cordialement les francophones présents à la récitation de l’Angelus, notamment le groupe de Chapelains de Lourdes. A l’invitation de l’Evangile, puissiez-vous toujours davantage mettre au centre de votre vie la règle de la charité, qui prend sa source dans l’amour que Dieu nous porte!
Je souhaite à tous un bon Dimanche.

© L’Osservatore Romano

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ZENIT Staff

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