« La pastorale dans la thérapie des enfants malades », congrès au Vatican

Promu par le Conseil pontifical pour la pastorale de la santé

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ROME, Lundi 10 novembre  2008 (ZENIT.org) – « La pastorale dans la thérapie des enfants malades » : tel est le thème du XXIIIe congrès international promu par le Conseil pontifical pour la pastorale des services de la santé, et qui aura lieu au Vatican cette semaine, du 13 au 15 novembre. 

Le congrès sera présenté au Vatican demain, 11 novembre par le cardinal Javier Lozano Barragán, président du dicastère organisateur, entouré de  Mgr José L. Redrado, O.H., secrétaire, et du P. Felice Ruffini, M.I., sous-secrétaire. 

Deux autres intervenants prendront la parole, une bibliste et un pédiatre. Il s’agit de Mme Bruna Costacurta, professeur ordinaire d’exégèse biblique de la faculté de théologie de l’université pontificale grégorienne, et de M. Alberto G. Ugazio, coordinateur du département de médecine pédiatrique de l’hôpital « Bambino Gesù » de Rome.  

La valeur humaine et spirituelle de l’enfance 

En 2007, le dicastère organisateur avait travaillé sur la pastorale des personnes âgées malades.  

Le congrès se déroule sur fond de diminution de la mortalité infantile dans le monde, mais beaucoup reste à faire pour diminuer la mortalité infantile des deux tiers d’ici 2015, selon les objectifs du millénaire. On est passé de 20 millions de décès annuels à 9, 7 millions ces cinquante dernières années. Mais 4 millions de nouveaux-nés meurent encore avant d’attendre 26 jours.  

Le congrès se propose donc de répondre à l’urgence pastorale de l’accompagnement spirituel face à la mort d’un jeune enfant. Il faut aussi prévoir une pastorale spécifique pour les jeunes enfants atteints de la malaria, que ce soit dans la famille ou à l’hôpital, de façon à créer une « synergie » avec le personnel soignant. 

Il a pour objectif de dessiner une « avenir d’espérance pour tant de petites victimes de la maladie dans les premières années de vie, de façon à ce que leur existence ne se brise pas de façon prématurée mais puisse accomplir la mission que le Seigneur confie à chaque créature humaine », précise un communiqué de ce dicastère. 

« En consacrant toutes sortes de soins à l’enfant malade, on sauvegarde sa dignité et l’on rend possible le plein développement de sa personnalité, en vue de la construction d’un monde meilleur, plus solidaire, et conscient de l’immense valeur humaine et spirituelle de l’enfance », précise la même source. 

De l’état des lieux à l’action

Comme à l’accoutumée, le congrès se développera en trois phases : il analysera la situation, avant de réfléchir sur ces données et de proposer un plan d’action. 

L’état des lieux concernera des données aussi variées que les progrès de la pédiatrie mais aussi la démographie, et la mortalité, les principales maladies infantiles, l’influence de la mondialisation, les styles de vie, l’alimentation, les changements technologiques et industriels, les nouveaux médicaments, les systèmes de santé, les formes de prévoyance, la pollution de l’environnement et de l’eau. 

L’analyse, pastorale, cherchera à mettre en évidence ce que la Parole de Dieu enseigne dans ces domaines, mais aussi les Pères de l’Eglise, la pratique ecclésiale, séculaire et l’enseignement des saints qui se sont dévoués aux enfants malades, en soulignant la responsabilité de la communauté chrétienne envers les enfants malades et la contribution du dialogue interreligieux. 

Le plan d’action se concentrera, du point de vue religieux, sur les domaines de la catéchèse, de la pastorale des sacrements, et sur l’apport de la psychologie. Du point de vue médical, les thèmes à aborder incluront la recherche, l’alimentation, les thérapies, et les institutions. Du point de vue social et politique, on prendra en considération le rôle des media, des systèmes sanitaires nationaux et internationaux, les migrations, les politiques alimentaires, le rôle de la famille, et du personnel soignant.

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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