Anita Bourdin
ROME, dimanche 28 octobre 2012 (ZENIT.org) – Le synode rappelle, dans le sillage de Vatican II la vocation de tous les baptisés à la sainteté.
Il recommande différentes initiatives pastorales comme la mise ne place d’une Commission pour la liberté religieuse et d’un organisme pour la Nouvelle évangélisation dans les Eglises locales.
Une autre des 58 propositions présentées à Benoît XVI rappelle qu’il n’y a pas d’opposition entre la foi et la raison. Il recommande aussi un projet pastoral « organique » au niveau des diocèses, et des espaces de dialogue avec les non-croyants dans les universités catholiques.
Les 58 « propositions » finales de la 13e Assemblée générale ordinaire du synode des évêques consacrée à « la Nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne » ont été présentées aux pères synodaux samedi matin, 27 octobre, en salle du synode, puis elles ont été approuvées par vote.
C’est l’un des fruits de ces 3 semaines de travaux (7 octobre-28 octobre) : elles reflètent les réflexions menées en « cercles mineurs », les 12 « carrefours linguistiques ».
Le texte officiel en latin est réservé au pape en vue de la rédaction de son « exhortation apostolique post-synodale ». Mais Benoît XVI a autorisé la publication d’une version provisoire et non officielle en anglais.
Elles sont regroupées en une introduction, une conclusion (respectivement 3 et 2 propositions) et 4 grands chapitres (53 propositions):
I – Nature de la Nouvelle évangélisation (4-12)
II – Contexte du ministère de l’Eglise aujourd’hui (13-25)
III – Réponses pastorales (26-40)
IV – Acteurs de la Nouvelle évangélisation (41-56)
Le synode invite l’Eglise à redécouvrir sa dimension missionnaire permanente, voit dans le concile Vatican II un « instrument vital » pour transmettre la foi aujourd’hui, mais surtout souligne l’exigence de repartir de la rencontre personnelle de tout baptisé avec le Christ ressuscité, c’est-à-dire d’une conversion à Jésus.
Voici les titres et quelques extraits de ces « propositions » :
Introduction
1 – Liste des documents remis à Benoît XVI : Lineamenta, Instrumentum laboris, Rapports avant et après le débat, textes des interventions – orales et écrites -, Rapports des carrefours,
2 – Gratitude du synode pour « l’héritage des enseignements » des papes et pour leur « ministère prophétique »: Evangelii nuntiandi de Paul VI, Catechesi tradendae, Redemptoris missio et Novo millennio ineunte de Jean-Paul II, et Deus caritas est, Sacramentum caritatis et Verbum Domini de Benoît XVI, mais aussi pour l’Année de la foi.
3 – Les Eglises orientales catholiques se disent reconnaissantes pour la possibilité d’exprimer leur sollicitude pastorale envers les fidèles émigrés en territoires de traditions latine. Elles espèrent aussi une meilleure connaissance de leurs traditions.
I – Nature de la Nouvelle évangélisation
4 – La Sainte Trinité, source de la Nouvelle évangélisation
L’Eglise continue la mission de l’amour de Dieu dans le monde. La Nouvelle évangélisation doit être comprise dans ce large et profond contexte théologique et doctrinal.
Elle reconnaît « le primat » de la grâce de Dieu. Elle insiste sur la « filiation divine » pour conduire le baptisé à « une vie de foi qui manifeste clairement leur identité ».
5 – Le Nouvelle évangélisation et l’inculturation
6 – La proclamation de l’Evangile
De la mort et de la résurrection du Christ
7 – La Nouvelle évangélisation comme dimension missionnaire permanente de l’Eglise
Evangélisation « ad gentes », dans la vie quotidienne, et auprès de ceux qui sont loin de l’Eglise. Une invitation à rendre visite « à toutes les familles » et à apporter « la vie du Christ dans toutes les situations humaines »
8 – Témoigner dans un monde sécularisé
9 – Nouvelle évangélisation et proclamation initiale
Et continuité entre la catéchèse et l’annonce initiale : enseignement systématique du kérygme, dans l’Ecriture et la Tradition ; enseignements et citations des saints missionnaires et martyres ; formation des évangélisateurs catholiques d’aujourd’hui.
10 – Droit « inaliénable » à proclamer et à entendre l’Evangile de Jésus-Christ, dans le respect des personnes.
11 – Nouvelle évangélisation et lecture priante de l’Ecriture Sainte, importance de la liturgie, de l’étude de la Bible, lectio divina dans les diocèses et les paroisses
12 – Documents de Vatican II
Les pères synodaux « reconnaissent les enseignements de Vatican II comme un instrument vital pour transmettre la foi dans el contexte de la Nouvelle évangélisation ». Ils invitent à les lire et à les interpréter « correctement », come le pape Benoît XVI l’a indiqué dans une « principe herméneutique de la réforme dans la continuité ».
II – Contexte du ministère de l’Eglise aujourd’hui (13-25)
13 – Défis de notre époque
Mondialisation et sécularisation, mais aussi persécution religieuse, indifférence, restriction ou harcèlement : « L’Evangile offre une vision de la vie et du monde qui ne eut pas être imposée mais seulement proposée, comme une bonne nouvelle d’amour gratuit de Dieu et de paix ».
»Le message de la vérité et de la beauté peut aider les gens à échapper à la solitude et au manque de sens » de la société post-moderne.
14 – Nouvelle évangélisation et réconciliation
Dans un monde brisé par la violence et la guerre, blessé par l’individualisme.
15 – Nouvelle évangélisation et droits humains
L’accent est mis sur la dignité humaine. Avec un appel aux législateurs, aux professeurs, notamment.
16 – Liberté religieuse
Un droit humain « fondamental » qui inclut la liberté de conscience, et la liberté de choisir sa religion. Solidarité avec les chrétiens qui souffrent pour leur foi. Appel à diffuser l’enseignement de Dignitatis Humanae. Affirmer et promouvoir la liberté religieuse qui implique le droit à enseigner la foi chrétienne sans compromis aux enfants dans les familles et/ou à l’école.
Le synode propose au pape d’examiner la possibilité d’instituer une Commission de responsables de l’Eglise ou de charger Justice et Paix de le faire pour répondre aux attaques contre la liberté religieuse et obtenir des informations précises pour témoigner publiquement du droit fondamental à la liberté religieuse et à la liberté de conscience.
17 – Préambules de la foi et théologie de la crédibilité
« Il est nécessaire de montrer non seulement que la foi ne s’oppose pas à la raison, mais aussi de souligner un certain nombre de vérités et de réalités qui appartiennent à une anthropologie correcte éclairée par la raison naturelle ». Valeur de la Loi naturelle et de ses conséquences pour la société humaine tout entière.
18 – Nouvelle évangélisation et moyens de communication sociale
La communication la plus efficace : le témoignage de la vie.
19 – Nouvelle évangélisation et développement humain
Engagement pour la vie et pour la justice et le changement des situations qui engendrent la pauvreté et l’exclusion.
20 – Nouvelle évangélisation et voie de la beauté
Bonté et beauté de la vérité chrétienne.
21 – Migrants
Menaces contre la foi des migrants chrétiens. Nécessité de plans pastoraux pour les familles migrantes. Dignité de la personne. Aide aux réf
ugiés, aux personnes déplacées, les gens de la mer, les nomades, les personnes sans domicile fixe.
22 – Conversion au Christ
« Beaucoup d’évêques ont parlé de la nécessité d’un renouveau de sainteté dans leur propre vie, pour être des acteurs vrais et efficaces de la nouvelle évangélisation ».
Conversion personnelle et communautaire. Conversion pastorale : changements de structures pastorales si elles ne répondent plus aux exigences évangéliques actuelles.
23 – Sainteté et nouvelle évangélisation
Modèles de la vie des saints.
24 – Enseignement social de l’Eglise
Encyclique de Benoît XVI Caritas in veritate et Compendium de la doctrine sociale de l’Eglise. Formation des laïcs dans ce domaine.
25 – Scenarios urbains de la nouvelle évangélisation
« Identifier et comprendre les expériences langages et styles de vie typiques ». Liturgie, vie communautaire et charité.
Face aux attaques contre « la dignité humaine » : violence, drogue, corruption, crimes de toute sorte. L’Evangile pour restaurer la dignité humaine.
III – Réponses pastorales (26-40)
26 – Paroisses et autres réalités ecclésiastiques
La paroisse, lieu de dialogue et d’annonce de l’Evangile, de la catéchèse, de la charité, de l’adoration de « célébrations eucharistiques joyeuses ».
Missions paroissiales, programmes de renouveau paroissial, retraits paroissiales. Conversion pastorale. Communion visible autour de l’évêque.
Promouvoir « la rencontre personnelle et communautaire avec le Christ », une « expérience de la richesse de la liturgie », formation chrétienne initiale et permanente, éduquer tous les fidèles à la fraternité et à la charité pour les pauvres.
27 – Education
Dimension « constitutive de l’évangélisation ».
Rôle des écoles et des universités catholiques appelées faire tout leur possible pour « préserver leur identité comme institutions ecclésiales ». Appel aux professeurs et enseignants à être des éducateurs chrétiens.
28 – Catéchèse des adultes
29 – Catéchèse, catéchistes et catéchisme
30 – Théologie
« Science de la foi ». Bonne formation des prêtres, des professeurs et des catéchistes.
« Les théologiens sont appelés à accomplir ce service comme une part de la mission salvifique de l’Eglise ».
Instituer un département d’étude de la Nouvelle évangélisation dans les facultés de théologie.
31 – Nouvelle évangélisation et option pour les pauvres
Avec les nouvelles formes de pauvreté : faim, sans-abri, malades, abandonnés, drogués, migrants, marginaux, réfugiés politiques et environnementaux, populations autochtones.
Les plus pauvres dans la société contemporaine : les victimes de la perte du respect de la dignité inviolables de la vie humaine innocente.
Option préférentielle pour les pauvres, acteurs et destinataires de la Nouvelle évangélisation.
32 – Les malades
Et les personnes handicapées. Une force missionnaire.
33 – Sacrement de pénitence et nouvelle évangélisation
Lieu privilégié pour recevoir la miséricorde de Dieu et du pardon, d’une rencontre nouvelle et personnelle avec Jésus-Christ, de rencontre avec l’Eglise. Réconciliation par le pardon des péchés.
« Les pères synodaux demande que ce sacrement soit à nouveau mis au centre de l’activité pastorale de l’Eglise ».
Concrètement : un lieu permanent de réconciliation dans chaque diocèse, avec une présence permanente des prêtres.
« Chaque prêtre soit considérer le sacrement de pénitence comme une partie essentielle de son ministère et de la nouvelle évangélisation et un temps convenable doit être réservé pour entendre les confessions ».
34 – Dimanche et jours de fête
L’eucharistie source et sommet de la Nouvelle évangélisation.
Amour de la célébration eucharistique. Retrouver l’importance du dimanche : « Dies Domini » de Jean-Paul II. La messe du dimanche : « centre de la vie catholique ». Appel à une participation « pleine, active et consciente » à la liturgie de la part de « toute la communauté ».
Année liturgique : un vrai programme d’évangélisation, spécialement à Noël et Pâques.
35 – Liturgie
« La digne célébration de la sainte liturgie, don le plus précieux de Dieu, est la source de la plus haute expression de notre vie dans le Christ » (cf. Sacrosanctum concilium, 10), et donc elle est la « première et la plus puissante » expression de la nouvelle évangélisation.
« Une liturgique qui élève les cœurs des hommes et des femmes vers Dieu » : « La liturgie n’est pas seulement une action humaine, mais une rencontre avec Dieu qui conduit à la contemplation et à l’approfondissement de l’amitié avec Dieu. Dans ce sens, la liturgie de l’Eglise est la meilleure école de la foi ».
36 – Dimension spirituelle de la nouvelle évangélisation
Action de l’Esprit Saint. « Dimension contemplative » de la nouvelle évangélisation, à nourrir sans cesse par l’eucharistie. Un enseignement « dès l’enfance » : « Les enfants et les jeunes doivent être éduqués en famille et dans els écoles à reconnaître la présence de Dieu dans leur vies, le louer, lui rendre grâce pour les dons reçus de lui, et demander au Saint-Esprit de les guider ».
37 – Le sacrement de confirmation dans la nouvelle évangélisation
Nécessité d’une « catéchèse systématique » avant la réception de ce sacrement.
38 – Initiation chrétienne et nouvelle évangélisation
« Un élément crucial » de la nouvelle évangélisation : donner plus d’importance « à la mystagogie permanente » ; vraie initiation chrétienne par les sacrements (cf. General Directory of Catechesis, 91).
Référence à Sacramentum caritatis (18) : revoir à cette lumière les pratiques des diocèses et des conférences épiscopales.
39 – Piété populaire et nouvelle évangélisation
« Vrai lieu de la rencontre du Christ ».
Encourager les pèlerinages, importance des sanctuaires : occasions de « conversion » et de « grandir dans la foi ».
40 – Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation
Nécessité d’une commission dans les conférences épiscopales. Collaboration, efficacité.
IV – Acteurs de la Nouvelle évangélisation (41-56)
41 – Nouvelle évangélisation et Eglises particulières.
Développer le sens de la mission chez les fidèles.
42 – Activités pastorales intégrées
Coordonner les initiatives dans un « projet missionnaire organique ».
43 – Dons hiérarchiques et charismatiques
La responsabilité de l’évêque de discerner l’authenticité des dons (Lumen gentium, 12). Pas de « compétition » entre ces deux dimensions dans l’Eglise, mais coopération pour l’action missionnaire (cf. Jean-Paul II, Message aux participants du Congrès mondial des mouvements ecclésiaux 27 mai 1998).
Place spéciale de la vie consacrée, nécessité de son insertion dans la communion ecclésiale.
Nouveaux mouvements et communautés : initiatives missionnaires remarquables et vocations.
44 – Nouvelle évangélisation dans la paroisse
Visites pastorales aux familles. Attention aux touristes, aux malades, aux prisonniers, ouvriers, centres de jeunes.
45 – Rôle des fidèles laïcs dans la nouvelle évangélisation
Transformer les structures temporelles.
Importance d’un profonde connaissance du Christ.
Témoignage de la vie, œuvres de charité e
t de miséricorde, renouveau de l’ordre temporel et évangélisation directe.
46 – Collaboration entre hommes et femmes dans l’Eglise
La proposition dit notamment, après avoir souligné les dons spécifiques des femmes : « Le synode reconnaît qu’aujourd’hui les femmes (laïques et religieuses) contribuent avec les hommes à la réflexion théologique à tous les niveaux et partagent des responsabilités pastorales de manières nouvelles, faisant ainsi progresser la Nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi ».
47 – Formation pour les évangélisateurs
Nécessité de créer des Centres de formation.
Insistance sur le « Christocentrisme trinitaire ».
48 – La famille chrétienne
La famille chrétienne est une Eglise domestique, fondée sur le sacrement du mariage, premier lieu du don de la vie et de la transmission de la foi.
« Toute l’Eglise doit se consacrer au soutien des familles dans la catéchèse des enfants et des jeunes ».
Importance du rôle des grands-parents.
« La Nouvelle évangélisation doit s’efforcer de répondre à des problèmes pastoraux concernant le mariage, le cas des personnes divorcées et remariées, la situation de leurs enfants, le sort des époux abandonnés, les couples qui vivent ensemble sans mariage, et la tentative de la société de redéfinir le mariage ».
« Chaque plan pastoral d’évangélisation devrait aussi inclure une invitation aux personnes qui vivent seules de faire l’expérience de Dieu dans la famille de l’Eglise ».
L’importance d’éduquer « à vivre la sexualité humaine selon l’anthropologie chrétienne, à la fois avant le mariage et dans le mariage ».
49 – Dimension pastorale du ministère ordonné
« Les pères du synode encourage les évêques et les prêtres à connaître de façon plus personnelle les vies du peuple qu’ils servent. Les gens attendent des témoins authentiques et crédibles dans la personne de leurs évêques et de leurs prêtres ».
Ils encouragent aussi les évêques à « développer un plan qui anime et accompagne (…) le travail pastoral du presbytérat ».
Et ils souhaitent un « renouveau authentique de la vie et du ministère des prêtres, premiers agents de la Nouvelle évangélisation ».
Cette proposition insiste aussi sur leur formation dans tous les domaines et sur la formation des diacres.
50 – Vie consacrée
Le synode invite tous les consacrés, hommes et femmes, en communion avec les « pasteurs de l’Eglise », à poursuivre leur participation à la Nouvelle évangélisation, en co-responsabilité avec les laïcs.
Il lance un appel aux ordres et congrégations religieuses spécialement et salue l’importance de la vie contemplative pour la nouvelle évangélisation.
51 – Les jeunes et la nouvelle évangélisation
Les jeunes « en sont pas seulement l’avenir mais le présent ( et un don) dans l’Eglise ».
Le synode insiste sur les exemples des saints et des jeunes saints.
Il cite l’importance des Journées mondiales de la jeunesse et de YOUCAT comme des instruments de la nouvelle évangélisation.
52 – Dialogue oecuménique
Ce dialogue s’appuie sur la prière du Christ : « Que tous soient un » et il en va de la « crédibilité de l’Evangile ».
Ils saluent les progrès du dialogue comme l’ont montré notamment la présence au synode de Bartholomaios Ier et du Rév. Rowan Williams, mais aussi des « délégués fraternels ».
« Les pères du synode expriment leur désir que l’Eglise poursuive ses efforts sur cette voie de l’unité et de la charité ».
53 – Dialogue interreligieux
Ce dialogue « fait partie de la Nouvelle évangélisation ». Il s’appuie notamment sur la Déclaration conciliaire « Nostra Aetate ».
54 – Dialogue entre la foi et la science
C’est un « domaine vital » pour la nouvelle évangélisation. Il suppose une « ouverture de la raison au mystère » et une « conscience des limites fondamentales de la connaissance scientifique ».
Il requiert aussi « une foi qui est ouverte à la raison et aux résultats de la recherche scientifique ».
55 – Le Parvis des gentils
Le dialogue entre croyants et non-croyants a pour domaines : les grandes valeurs de l’éthique, de l’art et de la science, et la recherche transcendante ».
Les structures catholiques d’éducation ont la vocation de susciter un tel dialogue.
56 – Au service de la création
C’est une façon de promouvoir l’évangélisation : « C’est un témoignage de notre foi dans la bonté de la création de Dieu. Cela manifeste un sens de la solidarité avec tous ceux qui dépendant des biens de la création pour leur vie et leur subsistance. Cela manifeste une solidarité intergénérationnel avec ceux qui viennent après nous, et c’est un témoignage clair de l’usage responsable et équitable des biens de la terre, notre maison commune ».
Conclusion
57 – La transmission de la foi chrétienne
La transmission de la foi par la nouvelle évangélisation s’inscrit dans la tradition apostolique. Elle implique la foi et la vie de chaque chrétien.
« Cette foi ne peut pas être transmise dans une vie qui n’est pas modelée par l’Evangile, ou une vie qui ne trouve pas sa signification, sa vérité et son avenir sur la base de l’Evangile ».
« C’est pourquoi la Nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne appelle tous les croyants à renouveler leur foi et leur rencontre personnelle avec Jésus dans l’Eglise, à approfondir leur appréciation de la vérité de la foi et la partager joyeusement ».
58 – Marie, l’Etoile de la Nouvelle évangélisation
Le concile a parlé de la Vierge Marie dans le cadre du mystère du Christ et de l’Eglise (Lumen Gentium 8) et elle a été déclarée par Paul VI « l’Etoile de l’Evangélisation ».
« Elle est donc le modèle de la foi, de l’espérance et de la charité. Elle est la première aide qui conduit els disciples au Maître (cf. Jn 2). Dans la Chambre Haute, elle est la Mère des croyants (cf. Ac 1,14). En tant que Mère du Rédempteur, Marie devient un témoin de l’amour de Dieu. Elle accomplit librement la volonté de Dieu. Elle est la femme forte, qui, avec Jean, reste au pied de la croix. Elle intercède toujours pour nous, et accompagne les fidèles dans leur voyage jusqu’à la croix du Christ ; En tant que Mère et Reine, elle est un signe d’espérance pour les personnes qui souffrent ou dans le besoin. Aujourd’hui, elle est la « Missionnaire » qui va nous aider dans les difficultés de notre époque, et par sa proximité, elle ouvre les cœurs des hommes et des femmes à la foi. Nous fixons notre regard sur Marie. Elle va nous aider à proclamer le message du salut à tous les hommes et les femmes de façon à ce qu’ils deviennent des acteurs de l’évangélisation. Marie est la mère de l’Eglise. Par sa présence, puisse l’Eglise devenir la maison de beaucoup et la Mère de tous les peuples ».
© Traduction de Zenit, Anita Bourdin