Dernier adieu lors d’une messe de funérailles

Dernier adieu lors d’une messe de funérailles

Le dernier adieu lors d’une messe de funérailles

Questions sur la liturgie

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Les prêtres qui affirment que le dernier adieu est réservé au prêtre qui préside, et non au diacre, ont tout à fait raison. Ce n’est pas quelque chose qui devrait normalement être pratiqué, même s’il peut y avoir des circonstances pastorales exceptionnelles.

 

Réponse du père Edward McNamara, Légionnaire du Christ, professeur de liturgie et de théologie sacramentelle et directeur de l’Institut Sacerdos à l’Université pontificale Regina Apostolorum.

Q : J’ai cherché, sans succès, des conseils concernant le dernier adieu qui suit la messe des funérailles. J’ai présidé à cet adieu plusieurs fois au cours de mes 37 années de diaconat lorsque le défunt était un parent, un membre de la famille ou un paroissien proche que je connaissais depuis de nombreuses années. Certains prêtres m’ont dit qu’il était juste que je les envoie hors de l’Église en guise de dernier adieu, tandis que d’autres m’ont dit que cela était réservé au prêtre célébrant et que je ne devais pas le faire. Pouvez-vous m’indiquer une source crédible qui pourrait clarifier cette question ? Je vous remercie de l’aide que vous pourrez m’apporter.  – T.O., Mantua, New Jersey

R : Les rituels supposent généralement que c’est au prêtre qui préside la messe des funérailles de prononcer l’absoute.

Cela découle de deux principes liturgiques fondamentaux : premièrement, sauf exception, il ne devrait pas y avoir de changement de président au cours d’une célébration. Deuxièmement, un diacre ne devrait pas présider en présence de prêtres et d’évêques non empêchés.

 

Règles générales de procédés liturgiques et non dogmes qui ne souffrent aucune exception

C’est probablement la raison pour laquelle notre lecteur a trouvé si peu d’informations sur ce sujet. Il est peu probable que le législateur réglemente ce qui n’est pas censé se produire habituellement. Toutefois, il s’agit de règles générales de procédés liturgiques et non de dogmes qui ne souffrent aucune exception.

En effet, dans le cas de la recommandation finale, certaines exceptions sont déjà prévues. Par exemple, un évêque qui assiste à des funérailles sans concélébrer peut prononcer l’absoute. Cela peut se produire dans de nombreuses circonstances. Il peut arriver que l’évêque assiste aux funérailles d’un personnage public dont la famille souhaite que la messe soit célébrée par un prêtre qui était un ami ou un parent.

 

Le dernier adieu constitue un moment rituel différent

On peut également noter que les rubriques funéraires préfèrent que la recommandation finale ait lieu après que le célébrant ait récité la prière de conclusion et vénéré l’autel. Cela signifie que, d’une certaine manière, la messe de funérailles est terminée et que le dernier adieu constitue un moment rituel différent qui peut permettre un changement de célébrant dans certains cas.

Par conséquent, les prêtres qui ont permis au diacre de procéder à la recommandation finale, ont probablement pris une décision pastorale selon laquelle les bénéfices spirituels pour la famille du défunt, et même pour le diacre lui-même, justifiaient une exception à la préséance liturgique habituelle.

Les prêtres qui affirment que le dernier adieu est réservé au prêtre qui préside, et non au diacre, ont effectivement raison. Ce n’est pas quelque chose qui devrait normalement être fait, même si des circonstances pastorales exceptionnelles peuvent se présenter.

Quant à savoir qui peut diriger les prières finales au cimetière avant l’inhumation (ou la crémation), ce peut être soit le prêtre, soit le diacre. Si les deux se rendent au cimetière, le prêtre dirige habituellement le rituel en suivant la règle générale de la préséance liturgique.

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Rédaction Zenit

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