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MEJ: "Ne partez pas à la retraite à vingt ans !" recommande le pape

Traduction intégrale du dialogue du pape avec les jeunes du Mouvement eucharistique des jeunes, en pèlerinage à Rome.

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« S’il vous plaît, ne partez pas à la retraite ! », a exhorté le pape François, « un jeune sans tension est un jeune à la retraite ».

Le pape a rencontré 1500 jeunes du Mouvement eucharistique des jeunes, en pèlerinage à Rome, ce vendredi matin 7 août. Le mouvement, d’inspiration jésuite, fête en effet cette année le centenaire de sa fondation.

Le pape a répondu d’abondance de cœur aux questions posées par quelques-uns d’entre eux. Face aux tensions dans le monde et dans la société, il les a invités au « courage », au « dialogue » et au « respect » de l’autre. Et aussi à trouver la paix et la joie qui découlent de la rencontre avec Jésus dans la prière et l’Eucharistie.

Voici notre traduction de la transcription « de travail » du discours du pape, publiée par Radio Vatican :

En réponse aux tensions inévitables : le dialogue

Merci beaucoup pour vos questions. Il y a deux mots, au début de vos questions, qui m’ont frappé, et ce sont des paroles que l’on vit dans la vie quotidienne, dans la société comme dans la famille. Ces mots sont « tension » et « conflit ». Magat Diop a parlé de « tension » dans les relations familiales et Gregorius Hanzel a parlé des « conflits ». Le conflit. Mais que serait – réfléchissons – une société, une famille, un groupe d’amis sans « tensions » et sans « conflits » ? Savez-vous ce que ce serait ? Un cimetière. Parce que c’est seulement dans ce qui est mort qu’il n’y a ni « tensions » ni « conflits ». Quand il y a de la vie, il y a des tensions et il y a des conflits et c’est pour cela qu’il est nécessaire de développer ce concept et de chercher, dans ma vie, quelles sont les véritables tensions, comment viennent ces tensions, parce que ce sont des tensions qui disent que je suis vivant ; et comment sont ces conflits. Mais c’est seulement au paradis qu’il n’y en aura pas ! Nous seront tous unis dans la paix avec Jésus-Christ. Et chacun doit distinguer les tensions de sa vie. Les tensions te font grandir, elles développent le courage. Et un jeune doit avoir cette vertu du courage ! Un jeune sans courage, mais… c’est un jeune dilué, c’est un jeune vieux. Parfois, j’ai envie de dire – je l’ai dit, hein ? – aux jeunes : « S’il vous plaît, ne partez pas à la retraite, hein ? », parce qu’il y a des jeunes qui partent à la retraite à 20 ans : ils ont toutes les sécurités, dans la vie, tout tranquille et ils n’ont pas de tension. Mais les tensions sont dans la famille, c’est clair.

Comment résout-on une tension ? Par le dialogue. Quand, dans une famille, il y a un dialogue, quand dans une famille, il y a cette capacité à dire spontanément ce qu’on pense, les tensions se résolvent bien. En plus… n’ayez pas peur des tensions. Mais aussi, être malin, hein ? Parce que si tu aimes la tension pour la tension, cela te fera du mal et tu seras un jeune en conflit qui aime être toujours en tension. Non, pas cela. La tension vient pour nous aider à faire un pas vers l’harmonie, mais l’harmonie elle-même provoque une autre tension plus être plus harmonieuse. Pour le dire de façon claire : premièrement, n’ayez pas peur des tensions parce qu’elles nous font grandir ; deuxièmement, résoudre les tensions par le dialogue, parce que le dialogue unit, que ce soit dans la famille ou dans un groupe d’amis, et on trouve une route pour marcher ensemble, sans perdre son identité. Troisièmement, ne t’attache pas trop à une tension, parce que cela te fera du mal. C’est clair ? Les tensions font grandir, les tensions se résolvent par le dialogue et faire attention à ne pas trop s’attacher à une tension, parce qu’à la fin, cela détruit. J’ai dit qu’un jeune sans tension est un jeune à la retraite, une jeune « mort » ; mais un jeune qui ne sait vivre que dans la tension, est un jeune malade, hein ? Il faut savoir distinguer cela. C’est clair, comme cela ?

Résoudre les conflits en respectant l’identité de l’autre

Gregorius a parlé des conflits : le conflit dans une société comme l’Indonésie, où l’on respire une grande diversité interne de cultures. Un conflit social. Mais les conflits peuvent aussi nous faire du bien, parce qu’ils nous font comprendre les différences, ils nous font comprendre comment sont les choses différentes et ils nous font comprendre que si nous ne trouvons pas de solution pour résoudre ce conflit, il y aura une vie de guerre. Le conflit, pour être bien assumé, doit être orienté vers l’unité et, dans une société comme la tienne, qui a une culture avec en son sein de nombreuses cultures différentes, doit rechercher l’unité mais dans le respect de chaque identité. Le conflit se résout par le respect de l’identité. Nous voyons, quand nous regardons la télévision ou dans les journaux, des conflits que l’on ne sait pas résoudre, et ils se terminent par des guerres : une culture ne tolère pas l’autre. Pensons à nos frères Rohingya : ils sont chassés d’un pays, et d’un autre, et d’un autre et ils partent par la mer…

Quand ils arrivent dans un port ou sur une plage, on leur donne un peu d’eau ou quelque chose à manger et on les chasse en les renvoyant sur la mer. C’est un conflit non résolu, et c’est une guerre, cela se nomme la violence, cela se nomme tuer. C’est vrai : si j’ai un conflit avec toi et que je te tue, le conflit est fini. Mais ce n’est pas le chemin. Si de nombreuses identités qu’elles soient culturelles ou religieuses, vivent ensemble dans un pays, il pourrait y avoir des conflits, mais c’est seulement par le respect de l’identité de l’autre, par ce respect, que l’on résout le conflit. Les tensions – en famille, entre amis, j’ai dit que pour les résoudre, le dialogue était nécessaire ; les véritables conflits sociaux, ou culturels, se résolvent par le dialogue, mais avant, par le respect de l’identité de l’autre personne. Au Moyen-Orient aussi, nous voyons actuellement que beaucoup de personnes ne sont pas respectées : les minorités religieuses, les chrétiens… Mais non seulement ils ne sont pas respectés, mais souvent ils sont tués, persécutés… Pourquoi ? Parce qu’on ne respecte pas leur identité. Dans notre histoire, il y a toujours eu des conflits d’identité religieuse, par exemple, qui sortaient parce qu’on ne respectait pas l’identité de l’autre personne. « Mais celui-ci n’est pas catholique, il ne croit pas en Jésus-Christ… – Respecte-le. Cherche ce qu’il a de bon. Cherche dans leur religion, dans leur culture, les valeurs qu’il a. Respecte. » De cette façon, les conflits se résolvent par le respect de l’identité d’autrui. Et les tensions… se résolvent par le dialogue. Et c’est comme cela que je répondrais à ta question sur l’Indonésie.

La paix de Jésus est joie

[Le pape rappelle la question de la jeune brésilienne]. Cette « supporter » de Pelé [il rit] a posé cette question : quel a été le plus grand défi ou la plus grande difficulté que le pape François a affrontée dans sa mission en tant que religieux ? Je dirais, trouver toujours la paix dans le Seigneur, cette paix que seul Jésus peut te donner. Dans le travail, dans les devoirs, le défi est de trouver cette paix qui signifie que le Seigneur t’accompagne, que le Seigneur est proche. Et il y a aussi un autre défi : savoir distinguer la paix de Jésus d’une autre paix qui ne vient pas de Jésus : compris ? Et ce quelque chose que vous devez bien apprendre et demander au Seigneur la grâce de savoir la véritable paix de la fausse, hein ? Discerner. C’est un défi, cela. Et la véritable paix vient toujours de Jésus. Quelquefois, elle est enveloppée dans une croix. Mais c’est Jésus qui te donne la paix dans cette
épreuve. Elle ne vient pas toujours comme une croix, mais la véritable paix vient toujours de Jésus. En revanche, l’autre paix – la paix superficielle –  cette paix qui te fait plaisir, te satisfait un peu mais qui est superficielle, elle vient de l’ « ennemi », du diable, hein ? et elle te satisfait : « Mais je suis content, cela ne me préoccupe pas, je suis en paix ». Mais dedans, tout au fond, il y a un mensonge, hein ? Et là, il est nécessaire de demander cette grâce de savoir distinguer, de savoir connaître quelle est la paix de Jésus et quelle est la paix qui vient de l’ « ennemi », qui te détruit : toujours, l’ennemi détruit ! Il te fait croire que c’est la bonne route et puis, à la fin, il te laisse seul. Parce que, souvenez-vous de cela : le diable est un mauvais payeur, il ne paie jamais bien. Il t’arnaque toujours ! C’est un escroc ! Il te fait voir des choses trompeuses, et tu crois que c’est bon, que cela te donne la paix, tu y vas et finalement tu ne trouves pas le bonheur. Toujours chercher la paix de Jésus : c’est un défi, un défi que j’ai connu, que j’ai eu et que vous avez tous. Et quel est le signe de la paix de Jésus. Comment savoir si cette paix, c’est Jésus qui la donne ? Le signe c’est cette joie, cette joie profonde : le diable ne te donne jamais cette joie. Cette joie, seul Jésus peut la donner en te donnant l’Esprit-Saint. Et le défi pour nous tous, et aussi pour moi, c’est de toujours rechercher la paix de Jésus. Même dans les moments difficiles, hein ? Mais la paix de Jésus. Et savoir la distinguer de cette autre paix trompeuse qui, à la fin, est une illusion, hein ? Cela finit mal pour toi et tu n’es pas bien payé. Et Jésus est un bon payeur, il paie bien : il paie très bien !

Parlez avec vos grands-parents !

Pin-Ju Lu m’a demandé si je vois des signes réels de joie dans l’Église, dans le monde pour ce XXIème siècle. Mais il y a des signes : ceci en est hein, hein ? Ceci est un signe d’espérance, voir les jeunes comme vous qui croient que Jésus est dans l’Eucharistie, qui croient que l’amour est plus fort que la haine, que la paix est plus forte que la guerre, que le respect est plus fort que le conflit, que l’harmonie est plus forte que les tensions… C’est une espérance, cela me donne de la joie ! Et cela donne de l’espérance, parce que la question de Pin-Ju Lu était : « Quel a été le moment de joie le plus grand après que vous êtes devenue pape ? » et puis les signes d’espérance, ou positifs, dans ce monde où il y a tellement de guerres. Nous sommes en guerre : je me répète beaucoup en disant que c’est la troisième guerre mondiale, en morceaux, hein ? Mais nous sommes en guerre. Et ceci est négatif. Mais il y a des signes d’espérance et il y a des signes de joie. Et je voudrais parler, en reprenant une parole de Magat Diop, au début, une parole de laquelle j’ai pris le mot « tension » : la famille. « De fortes tensions et luttes entre deux générations ». Je demanderai : quelles sont les deux générations ? Hein ? Que quelqu’un me le disent, quelles sont-elles ? Je le demande, parce qu’on voit que vous êtes tous muets. Celle des parents et des enfants ? Ce sont ces deux générations ? Oui, Eh, oui : « les tensions entre papa et maman et moi, et moi, je veux une chose parce que je vois la vie comme ceci, et eux, ils pensent… » Mais il y a une autre génération : pourquoi n’avez-vous pas parlé des grands-parents ? Alors, je vous dirai une chose, mais ce n’est pas un reproche à vous, hein ? Mais les grands-parents sont les « grands oubliés » de ce temps. Maintenant, un peu moins, ici, en Italie, parce que comme il n’y a pas de travail et qu’eux ont la retraite, ah ! On se souvient des grands-parents, non ? Mais les grands-parents sont les « grands oubliés » et les grands-parents sont la mémoire d’une famille, la mémoire du pays, la mémoire de la foi, parce que ce sont eux qui nous la donnent. Les grands-parents. Et je vous pose cette question : parlez-vous avec vos grands-parents ? [Ils répondent : Oui !] Vous demandez à vos grands-parents : « Mais grand-père, grand-mère, comment c’était ? Comment fait-on ? Que faisais-tu ? » Faites-le ! Faites-le ! Parce que les grands-parents sont une source de sagesse, parce qu’ils ont la mémoire de la vie, la mémoire de la foi, la mémoire des « tensions », la mémoire des « conflits »… Et ils sont forts, les grands-parents, hein ? J’aime beaucoup parler avec les grands-parents. Mais je vais vous dire une anecdote : l’autre jour, sur la place, à l’une des audiences du mercredi, je tournais en papamobile et j’ai vu une petite grand-mère, là, âgée : on voyait qu’elle était âgée ! Mais elle avait les yeux brillants de joie.  Et j’ai fait arrêter la papamobile et je suis descendu. Et je suis allé la saluer. Et elle souriait. « Mais, dites-moi, grand-mère, quel âge avez-vous ? – 92 ! – ah, vous allez bien, mais vous êtes en forme, hein ? Joyeuse ! Mais donnez-moi la recette pour arriver comme cela à 92 ! » Et elle m’a dit : « Vous savez, je mange des raviolis ! » Et puis elle a ajouté : « Et je les fais moi-même ! ». Mais c’est une anecdote pour vous dire qu’aller trouver ses grands-parents est toujours une surprise. Nos grands-parents nous surprennent : ils savent nous écouter, ils ont une patience… Parlons de trois générations, hein ? De trois, au moins. Et aussi, quand les grands-parents vivent à la maison, ils aident beaucoup à résoudre les tensions, normales dans une famille. N’oubliez pas les grands-parents, compris ?

L’amitié avec Jésus : une présence

Pour Louise. « Dans l’Évangile, Jésus nous dit : ‘Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande » [C’est la question de Louise]. Mais dans cette relation d’amitié, devons-nous aussi nous attendre en échange à une manifestation de sa présence ? »

Une amitié est toujours à deux : je suis ton ami et tu es mon ami. Et Jésus se manifeste toujours – j’en ai parlé – dans sa paix. Si tu t’approches de Jésus, il te donne une paix, il te donne une joie. Et quand tu rencontres Jésus – dans la prière, dans une œuvre bonne, dans une œuvre d’aide à quelqu’un d’autre, il y a beaucoup de façon de trouver Jésus… – tu éprouveras la paix et aussi la joie. C’est cela, la manifestation, Louise. C’est comme cela. Jésus se manifeste en échange. Mais tu dois le chercher dans la prière, dans l’Eucharistie, dans la vie quotidienne, dans la responsabilité vis-à-vis de tes devoirs et aussi en allant chercher les plus démunis pour les aider : Jésus est là ! Et il te le fera sentir. Parfois, tu sentiras ce qui est propre à la rencontre avec Jésus uniquement : l’étonnement ! L’étonnement de rencontrer Jésus. Rencontrer Jésus : n’oubliez pas cette parole, s’il vous plait. Rencontrer Jésus ! Pensons à ce jour-là : il était dix heures du matin, Jésus passait et Jean et André étaient avec Jean-Baptiste, ils bavardaient, là, de beaucoup de choses. Et Jean-Baptiste a dit : « Celui-là est, celui-là, l’Agneau de Dieu. Celui-là est… » Et eux, curieux, sont allés derrière Jésus, le chercher. C’est la curiosité… Et Jésus fait un peu comme s’il ne comprenait rien et il s’adresse à eux en leur disant : « Que cherchez-vous ? – Mais où vis-tu ? – Venez ! » Et ils sont restés, dit l’Évangile, avec Jésus toute la soirée. Mais que s’est-il passé après ? André est allé à toute vitesse trouver son frère Pierre : il était rempli de joie, une grande joie ; il était plein d’étonnement d’avoir rencontré Jésus. Et il dit : « Nous avons rencontré le Messie ! ». Et Jean a fait la même chose avec Jacques. C’est comme cela. La rencontre avec Jésus te donne cet étonnement. C’est sa présence. Et puis il passe, mais il te laisse la paix et la joie. N’oubliez jamais cela :
étonnement, paix, joie. Jésus est là ! C’est cela l’échange.

L’Eucharistie : « Jésus a donné sa vie pour moi »

Le pape rappelle la question que lui a posé le jeune Argentin : Et maintenant Maradona : « Pape François, que diriez-vous aux jeunes pour qu’ils découvrent la profondeur de l’Eucharistie ? »

Cela aide toujours de penser à la dernière Cène. Et cette parole que Jésus a dite quand il a donné le pain et le vin, son Corps et son Sang : « Faites ceci en mémoire de moi »… La mémoire de Jésus présente là : la mémoire de Jésus qui, à chaque messe, est là et nous sauve là ; la mémoire de ce geste de Jésus qui, après cela, est parti au Jardin des oliviers pour commencer sa Passion. La mémoire d’un amour si grand qu’il a donné sa vie pour moi ! Chacun de nous peut dire cela. La grâce de la mémoire, dont j’ai parlé quand j’ai parlé des grands-parents. La grâce de la mémoire : la mémoire de ce que Jésus a fait. Ce n’est pas seulement un rituel, ce n’est pas une cérémonie… Il y a de très belles cérémonies, des cérémonies militaires, culturelles, non, non ! C’est autre chose : c’est aller là, sur le Calvaire, où Jésus a donné sa vie pour moi. Chacun doit dire cela et, avec cette mémoire, en voyant Jésus, en recevant le Corps et le Sang de Jésus, tu approfondit le mystère de l’Eucharistie. « Eh, Père, quand je vais à la messe, je m’ennuie. – Parce que c’est un rituel. Si tu veux approfondir le mystère de l’Eucharistie, ‘souviens-toi’. Ce verbe est beau, parce que Paul le dit à un de ses disciples préférés… Souviens-toi de Jésus-Christ. Souviens-toi de Jésus-Christ. Mais quand je suis à la messe, là, il donne sa vie pour moi. Et ainsi tu approfondis le mystère. Et puis quand tu ne vas pas à la messe, mais tu vas prier devant le tabernacle, souviens-toi qu’il est là et qu’il a donné sa vie pour toi. La mémoire. C’est le conseil que Jésus a donné à ses disciples : « Faites ceci en ‘mémoire’ de moi ». C’est-à-dire chaque fois que vous faites cette célébration, souvenez-vous de moi ; chaque fois que vous allez prier devant le tabernacle, souvenez-vous de cela. Et n’oubliez pas ce que saint Paul disait à son disciple : « Souviens-toi de Jésus-Christ ! ».

C’est ainsi que nous concluons notre dialogue d’aujourd’hui. Je vous remercie. J’avais les questions par écrit, mais je ne les avais pas lues… Ce que j’ai dit est venu du cœur, comme ça venait sur le moment.

Et pensez à ces paroles : tension-dialogue ; conflit-respect-dialogue ; échange de la présence de Jésus-amitié avec Jésus : paix et joie ; rencontre avec Jésus : étonnement, joie, paix, en avant ; approfondir l’Eucharistie : mémoire de ce qu’a fait Jésus. Et comme cela, vous avancerez. Le monde a beaucoup de choses tristes, nous sommes en guerre ; mais il y a aussi beaucoup de belles choses et beaucoup de bonnes choses et beaucoup de saints cachés dans le peuple de Dieu. Dieu est présent. Dieu est présent et il y a beaucoup, beaucoup de motifs d’espérance pour avancer. Courage et en avant !

Avant de donner la bénédiction, nous pouvons demander son aide à la Vierge Marie parce que, quand les petits-enfants commencent à marcher, ils cherchent la main de leur maman pour ne pas se tromper de route. Et nous devons marcher sur la route de la vie avec la main de notre maman. Prions la Vierge Marie, chacun dans sa langue : Je vous salue Marie…

Et s’il vous plaît, je vous demande, n’oubliez pas de prier pour moi.

Traduction de ZENIT, Constance Roques

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