Après la demande palestinienne de hisser son drapeau, ainsi que « celui du Vatican » – États "observateurs" –, aux côtés de ceux des 193 États membres de l'ONU, le Saint-Siège prend ses distances dans une déclaration du 28 août, en anglais et en italien.

« Selon les règles de l’Assemblée générale, aucun État membre ou observateur n’a le droit de s’opposer à la présentation d’un projet de résolution de la part d’un État membre », rappelle cette déclaration.

« A la lumière de cela, ajoute la déclaration, le Saint-Siège ne fait pas d’objection à la présentation d’un projet de résolution concernant le déploiement des drapeaux des États observateurs au siège et dans les bureaux des Nations unies. »

Mais le Saint-Siège ne prendra pas d’initiative dans ce sens : « Cependant, le Saint-Siège prend note de la praxis établie depuis un certain temps et de la tradition de l’ONU, depuis 1945, selon laquelle seuls les drapeaux des États membres sont déployés au siège et dans les bureaux de l’ONU, et il acceptera toute décision que l’ONU voudra prendre à ce sujet à l’avenir. »

Une déclaration qui survient moins d’un mois avant la visite du pape François au siège des Nations unies à New York. Il prendra la parole au cours de la prochaine Assemblée générale, le 25 septembre, à l'occasion du 70e anniversaire de l'organisation internationale.

Un message du Saint-Siège adressé par voie diplomatique aurait demandé auparavant à l’ONU de « ne pas tenir compte de la mention » du Vatican.