Gioele, jeune auditeur au Synode, capture Vatican News

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Synode 2018 : approfondir le dialogue entre générations

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Réflexions d’un jeune auditeur

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« Nous sommes en chemin, nous sommes à la recherche, et je pense que la relation entre les générations est fondamentale pour approfondir ce dialogue où tout le monde a quelque chose à donner aux autres. »
C’est ce que dit Gioele Ferruccio Anni, l’un des 34 jeunes auditeurs présents au synode des évêques, conseiller national du secteur jeunesse de l’Action catholique italienne. Il a parlé au micro de Vatican News pendant la pause de la 2e congrégation générale du synode des évêques, ce 4 octobre 2018.
« Dans ce synode, a expliqué Gioele Anni, nous attendons que l’Église nous regarde, les jeunes, non pas de manière sociologique, mais à partir de notre vraie réalité. » Dans son homélie et son discours d’ouverture, « le pape François nous a donné beaucoup d’idées », a-t-il poursuivi, « mais j’ai été frappé par cette phrase : l’Église est en déficit d’écoute vis-à-vis des jeunes. Je pense que c’est vrai, je pense que beaucoup de jeunes ne se sentent pas écoutés ».
Le jeune auditeur italien a souligné aussi l’« attitude » spéciale du pape François, sa « forte positivité » : « Le pape François n’a pas peur de la jeunesse et des changements culturels d’aujourd’hui, a dit Gioele. Il sait, et il nous l’a également dit lors de la réunion pré-synodale, qu’aujourd’hui les jeunes sont une partie privilégiée du peuple de Dieu pour intercepter ces changements culturels, les défis du présent. Nous espérons donc que son attitude contaminera tous les pères synodaux. »
« Aujourd’hui, a expliqué le jeune Italien, adultes et jeunes pouvons avoir la tentation d’avoir peur : la peur du monde extérieur, la peur du changement et la peur mutuelle … Je pense que nous pouvons établir la relation sur le rêve, sur l’espérance… qui nous pousse à nous faire confiance et à construire ensemble. »
« Nous, les jeunes, a-t-il ajouté, demandons aux adultes de ne pas juger nos faiblesses et nous demandons aux adultes de se montrer aussi dans leurs faiblesses. Faire partie de la grande famille de l’Église, c’est aussi savoir mettre en commun les difficultés et les faiblesses. »
L’auditeur a dit aussi que les jeunes voulaient apporter au synode « une co-responsabilité réelle et fructueuse entre laïcs et pasteurs, qui commence dans les paroisses, continue dans les diocèses et dans les milieux de vie ». « Ainsi, a-t-il ajouté, comme l’ont dit aujourd’hui quelques-uns des Pères synodaux, les jeunes gens ne sont pas des objets d’attention de l’Église, mais nous sommes des sujets, nous sommes l’Église. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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