Audience générale du 21 septembre 2016, capture CTV

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Nous n'avons pas le pouvoir de condamner mais le devoir d'accompagner

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Catéchèse du pape François

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« Nous n’avons pas le pouvoir de condamner notre frère qui se trompe, (…) nous avons plutôt le devoir de (…) l’accompagner dans son chemin de conversion », a déclaré le pape François lors de l’audience générale du 21 septembre 2016.
Au cours de la rencontre hebdomadaire place Saint-Pierre, le pape a médité sur l’Evangile de Luc (6,36) : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux ». Une parole qui n’est pas « un slogan accrocheur, mais un engagement de vie ».
Etre miséricordieux comme Dieu peut sembler une tâche impossible, a-t-il fait observer : en réalité, il s’agit de devenir « signe, canaux, témoins » de sa miséricorde. A l’exemple des saints qui « se sont laissé remplir le cœur de le divine miséricorde » et ont su montrer dans leurs œuvres de charité « les reflets du visage miséricordieux de Dieu ».
Etre miséricordieux consiste à « pardonner » et « donner », a encore expliqué le pape. « Le chrétien doit pardonner (…) parce qu’il a été pardonné ». Juger et condamner le frère qui pèche c’est « mépriser la miséricorde de Dieu ». Et le pape d’insister : « Nous n’avons pas le pouvoir de condamner notre frère qui se trompe, nous ne sommes pas au-dessus de lui: nous avons plutôt le devoir de lui faire retrouver la dignité d’enfant du Père et de l’accompagner dans son chemin de conversion ».
Le second pilier de la miséricorde, c’est le don, a poursuivi le pape François : « dans la mesure où l’on reçoit de Dieu, on se donne au frère, et dans la mesure où l’on se donne au frère, on reçoit de Dieu ».
La perfection, a-t-il expliqué, « est l’amour miséricordieux » : « être parfaits signifie être miséricordieux (…). La bonté et la perfection s’enracinent dans la miséricorde ». Le pape s’est alors exclamé : « Combien avons-nous tous besoin d’être un peu plus miséricordieux, de ne pas médire des autres, de ne pas juger, de ne pas ‘plumer’ les autres par les critiques, par les envies, par les jalousies ».
Par la miséricorde, a conclu l’évêque de Rome, « le cœur s’élargit », tandis que l’égoïsme et la colère le rapetissent et l’endurcissent.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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