Cardinal Peter Turkson during the presentation of reflexion about miners work in de world

Cardinal Peter Turkson, ZENIT - by HSM

Le card.Turkson salue l'impact de « Laudato si’ » sur les gouvernants

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Pour le président du Conseil pontifical Justice et Paix, les responsables politiques « écoutent » le pape.

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Pour le cardinal Turkson, en annonçant la Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création, le pape François a posé un geste d’une portée œcuménique autant qu’écologique. De plus, les responsables politiques « écoutent » le pape… c’est ce qu’il affirme au micro de Radio Vatican le 11 août 2015,

« Cette annonce est très, très significative. Comme on le voit déjà dans l’encyclique, il y a ce désir de montrer un visage œcuménique. L’idée d’adopter cette Journée pour la création, en septembre, comme le fait déjà l’Église orthodoxe, symbolise quelque chose de très, très important : une convergence d’idées entre ces deux Églises. Bien sûr, le Saint-Père aurait pu choisir n’importe quelle autre date. Avoir donc voulu adopter la même date que l’Église orthodoxe est très, très significatif. Au lieu de multiplier les célébrations, on cherche à converger sur celles qui existent déjà », souligne-t-il.

Le cardinal fait observer que « dans son exhortation post-synodale Evangelii gaudium, le pape François affirme que la réalité est plus puissante que les idées. C’est justement ce qui est manifesté ici. L’encyclique propose beaucoup d’idées, mais le choix d’une date pour la célébration rend concrètes, d’une certaine façon, toutes les propositions faites dans l’encyclique. Par conséquent, ce ne sont pas simplement des idées présentées, mais il y a un désir de les rendre concrètes ».

« La conversion écologique nous pousse à reconnaître que nous devons tous changer de vitesse et contribuer, de diverses manières, à la sauvegarde du monde, changer de cap. Cela peut sembler difficile, mais à travers ces petites choses, nous pouvons démontrer, manifester notre désir d’assumer de petits engagements qui représenteront ce changement de vitesse de notre part à tous. Nous pouvons aider un peu à la sauvegarde de la création », ajoute-t-il.

Pour le cardinal, « les discours du Saint-Père sont très suivis par diverses personnalités dans le monde » : les responsables politiques mondiaux « ont déjà commencé à écouter. Et j’en ai déjà des témoignages. Le 29 juin, j’étais à New York, à la tête d’une délégation du Saint-Siège, pour une discussion sur le thème du changement climatique. Les interventions citaient, l’une après l’autre, l’encyclique du pape François. Même si l’encyclique n’est pas exactement sur le thème du changement climatique, mais vraiment sur la création et l’écologie intégrale, ils citaient l’un après l’autre la partie qui traite de la question du changement climatique. Par conséquent, le retentissement est déjà là. Ici aussi, nous continuons de recevoir des lettres qui félicitent le Saint-Père pour la publication de cette encyclique et ces lettres ne viennent pas seulement de chercheurs, mais aussi de chefs, de dirigeants et de membres de gouvernements. En juillet dernier, à Paris, Nicolas Hulot, conseiller du président français, a organisé un événement sur la question de l’environnement. En ouvrant la conférence, le président Hollande a cité largement l’encyclique du pape François. Il n’y a pas de doute sur l’impact que l’encyclique a eu sur les différents gouvernements. Je suis passé il y a quelques jours au Ghana et là encore, le président a envoyé une lettre au nonce apostolique du pays, pour lui dire sa gratitude pour l’encyclique. L’impact de l’encyclique sur les gouvernements et sur les représentants des organisations mondiales ne fait aucun doute ».

© Traduction de Zenit, Constance Roques

 

 

 

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ZENIT Staff

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