L’Association italienne Meter, au service de la protection des enfants, a organisé les 11 et 12 octobre 2014 son assemblée annuelle à Avola, dans le sud-est de la Sicile: elle dénonce le scandale du réseau Internet d’images de très jeunes enfants abusés.
Durant les travaux, présidés par le fondateur de l’association, don Fortunato Di Noto, une attention particulière a été donnée à la famille comme première « maison d’éducation », à l’heure où les évêques du monde étaient réunis en synode sur la famille au Vatican (5-19 octobre).
Il a également été question de la violence psychologique, physique et sexuelle sur mineurs, des conséquences douloureuses des séparations chez les petits, des dépendances liées à Internet et aux réseaux sociaux.
Mais les débats ont surtout abordé le « fléau de la pédophilie et de la pédopornographie », contre lequel le centre Meter lutte grâce à un système de contrôle constant (OSMOCOP). L’association a ainsi fourni des milliers de signalements aux services de la police italienne, poursuivant sa collaboration de plus de 20 ans.
Ces derniers jours-ci, Meter a dénoncé un site proposant à ses 23.100 visiteurs des images de nouveaux-nés violés, consultables au prix de 500 euros : les membres de Meter ont exprimé leur « horreur » devant les quelque 1.290 photos et vidéos montrant 700 enfants abusés par des hommes et des femmes adultes, à visage découvert.
Pour don Fortunato Di Noto « c’est le drame invisible qu’il n’est pas possible de montrer publiquement au monde pour préserver les apparences… Il suffirait que les médias montrent les photos d’un nouveau né abusé et torturé et, j’en suis plus que certain, le monde se soulèverait en une vraie campagne contre cette nouvelle forme d’esclavage dévastatrice et aux proportions impressionnantes ».
Traduction de Zenit