Pour Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille, « il n’y a pas de doute que ce qui se passe ici, ces jours-ci, dans notre synode, est un acte d’amour pour le monde entier ».

A trois jours de la conclusion des travaux, il évoque la IIIe Assemblée générale extraordinaire du synode des évêques sur la famille (5-19 octobre 2014) au micro de Radio Vatican.

Le cardinal George Pell, préfet du Secrétariat pour l’économie, se réjouit de la « fidélité radicale à l’Évangile et à Jésus-Christ », exprimée dans les dix rapports des groupes de travail linguistiques publiés hier.

« Sur les épaules des pères synodaux, il n’y a pas simplement une question interne à l’Église, il y a en vérité toutes les familles du monde », affirme Mgr Paglia : « les pères, même si c’est à travers une dialectique, veulent que les familles du monde puissent être soutenues sur leur chemin en tant que pilier indispensable pour l’humanité de demain. »

Ainsi, « il n’y a pas de doute que ce qui se passe ici, ces jours-ci, dans notre synode, est un acte d’amour pour le monde entier ».

Il note aussi que la « vivacité du débat » est « ce que le pape avait voulu ». Il invite à refuser « la résignation et la fermeture », rappelant que le document final ne conclura pas le débat, mais « ouvre une année extraordinaire de travail et d’engagement ».

Le cardinal Pell salue quant à lui les amendements des groupes de travail linguistiques (Circuli minores) : « Ces documents sont vraiment catholiques, dans le meilleur sens du mot. Il y a des différences entre un rapport et l’autre, évidemment, mais il y a cette fidélité radicale à l’Évangile et à Jésus-Christ. »

Il se réjouit du « climat de franchise, de vérité, de pluralité et de diversité dans l’unité », soulignant la nécessité de « la miséricorde dans la vérité ».

« Après la publication des rapports des cercles mineurs, la situation sera beaucoup, beaucoup plus claire. Je suis certain que cette ligne de clarification se maintiendra aussi dans le message final », conclut-il.

Avec une traduction de Constance Roques