Le pape François dénonce les trafics humains qui réduisent les femmes à l’esclavage.
A la fin de l’angélus dominical de ce 16 mars, le pape a apporté publiquement tout son soutien à la Communauté « Pape Jean XXIII », qui marchera, comme chaque année, dans les rues de Rome vendredi prochain 21 mars, en priant le Chemin de croix.
Le Chemin de croix « pour les femmes crucifiées », organisé en partenariat avec le diocèse de Rome, partira à 20h de la place des Saints-Apôtres (près d ela place de Venise), jusqu’à l’Eglise Santa Maria in Traspontina (près du Vatican, rue de la Conciliation), pour « embrasser symboliquement toutes les routes de cet horrible marché, pour montrer de la solidarité et élever une prière de supplication au Seigneur pour nos jeunes sœurs ».
La « communauté Pape Jean XXIII » a été fondée par don Oreste Benzi, prêtre du diocèse de Rimini, en 1968.
La première maison familiale, avec des jeunes et « des personnes qui dans la vie ne réussiraient pas à s’en tirer toutes seules (handicapés, marginaux, exclus, oubliés) » fut ouverte en 1972. L’association est reconnue comme « association internationale de fidèles de droit pontifical » depuis 1998.
La Communauté compte aujourd’hui près de 1300 membres. Elle est présente dans 18 pays en Afrique, en Amérique du Sud, en Asie et en Europe, avec entre autres de nombreuses « maisons familiales », où célibataires et couples vivent avec des personnes porteuses de handicap, des mineurs en difficulté, d’anciens toxicomanes ou alcooliques, des personnes souffrant de problèmes psychiques et des « maisons pour jeunes filles libérées de l’esclavage de la prostitution ».