Le pape François dit son souci pastoral des Polonais qui émigrent dans le monde entier: il faut les aider à tenir bon dans la foi.
Le pape a salué les responsables de la pastorale des émigrés polonais, lors de l’audience, place Saint-Pierre, ce mercredi 20 novembre, les invitant à « aller au-devant des besoins » des Polonais poussés à l’émigration, et à se soucier de leur « développement spirituel » afin qu’ils « gardent leur foi ». Le pape s’est adressé à eux en italien, et a ensuite été traduit en polonais.
« Chers prêtres, sachez bien que l’émigration – quelle que soit sa raison – implique tant de préoccupations, problèmes et dangers, causés par la rupture des racines historiques, culturelles, et souvent aussi familiales », a dit le pape.
« Cherchez avec zèle à aller à la rencontre des besoins de vos compatriotes et ayez soin de leur développement spirituel. Aidez-les à conserver leur foi et à en être témoins dans les sociétés dans lesquelles nous vivons », a-t-il ajouté.
Les responsables de la pastorale polonaise pour les migrations sont en effet actuellement en pèlerinage dans la Ville éternelle et en Session pastorale à l’Eglise polonaise de Saint-Stanislas, près de la place de Venise (19-21 novembre 2013).
Le cardinal Antonio Maria Vegliò, président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, est intervenu lors du congrès, sur le thème des « missionnaires polonais au service de la migration polonaise ».
« L’histoire de la Pologne, explique un communiqué du dicastère pour la pastorale des migrants, est fortement marquée par des évènements qui ont provoqué le départ de nombreux migrants, parmi lesquels beaucoup de catholiques ».
Le cardinal s’est inspiré du document de son dicastère « La charité du Christ envers les migrants », pour méditer sur la figure de l’aumônier ou missionnaire qui travaille « pour et avec les migrants », comme un « diacre de la communion ».
Les trois devoirs principaux de cette pastorale sont de « protéger l’identité ethnique, culturelle, linguistique et cultuelle du migrant », de « conduire les migrants vers une juste intégration dans l’Eglise et dans la culture locale » et enfin « d’incarner un véritable esprit missionnaire et évangélisateur », a-t-il estimé.