Syrie : le monde se mobilise pour le 7 septembre

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La Secrétairerie d’Etat invite les ambassadeurs à un briefing

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Le monde répond à l’appel du pape François à vivre une journée de jeûne et de prière pour demander le don de la paix en Syrie, au Moyen-Orient et dans le monde, samedi 7 septembre : les diocèses et les paroisses se mobilisent pour organiser des moments de prière et de spiritualité.

Au Vatican, à l’occasion de la veillée de samedi, sur la place Saint-Pierre (de 19h à 23h), la Secrétairerie d’Etat a invité les ambassadeurs accrédités près le Saint-Siège à assister jeudi à un briefing qui expliquera le sens de cette initiative.

Selon les précisions fournies par le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, les conférences épiscopales et les dicastères en lien avec les autres Eglises chrétiennes et les autres religions ont été informés de  ce briefing.

Quant au programme de la veillée, il comprend pour le moment: la récitation du chapelet, l’adoration eucharistique et une méditation du pape François.  

De son côté, l’archevêque métropolite syro orthodoxe de Jézirah et Euphrate, dans l’est de la Syrie, a invité toute sa communauté sur place et les communautés syro orthodoxes de la diaspora, à répondre à l’appel du pape en vivant une journée de prière et de jeûne, en concomitance avec la veillée de la place Saint-Pierre. 

Le métropolite déclare à l’agence vaticane Fides que toute sa communauté « adhère avec conviction à l’appel du pape » car, comme le dit l’Evangile de Matthieu (Mt 17,21) seuls la prière et le jeûne peuvent arriver à bout de « ce genre de démons » comme la guerre et la violence.

« Notre prière commune est nécessaire pour que la paix puisse triompher », souligne-t-il, et « le jeûne est nécessaire pour convertir le cœur et implorer l’intervention et la grâce du Christ ».

L’archevêque se dit par ailleurs « conforté » de voir autant de personnes dans le monde « comprendre la situation et l’urgence de la paix », et assure que « toutes les communautés orthodoxes et protestantes de différentes confessions, au Liban et dans d’autres nations du Moyen-Orient, sont en train de se mobiliser pour prier et jeûner  ensemble le 7 septembre ».

En Terre Sainte aussi, l’Assemblée des évêques catholiques a décidé d’adhérer à la journée de prière et de jeûne, appelant chacun de ses membres, dans les diocèses, éparchies ou exarchats, chaque curé de paroisse et chaque supérieur d’institut religieux, à « organiser une Journée au mieux de leur convenance », dans l’espoir que « l’écho des prières puisse couvrir le bruit des tambours de guerre ».

La Journée du 7 septembre sera par ailleurs soutenue par la prière des consacrés du monde entier, comme le confirme le cardinal Joao Braz de Aviz, préfet de la congrégation pour les Instituts de Vie consacrée qui, dans une lettre envoyée à tous les religieux, écrit : « Nous sentons l’urgence de prier ensemble le Seigneur de la paix » pour qu’en Syrie, et dans le monde, puisse « prévaloir la culture de la rencontre » et du dialogue.

Avec son secrétaire, Mgr José Rodrigueza Carballo, il appelle à participer non seulement aux « événements liturgiques organisés dans chaque église », mais à en prévoir aussi d’autres « plus spécifiques dans chaque communauté de religieux et de vie consacrée ».

Le cardinal souhaite que cette Journée pour la paix soit « un moment fort de communion » car « l’humanité a besoin de voir des gestes de paix et d’entendre des paroles d’espérance et de paix ».

Enfin, en Italie aussi, l’invitation du pape a été bien accueillie : selon Radio Vatican, Mgr Mariano Crociata, secrétaire général de la conférence épiscopale italienne (CEI), a envoyé dès lundi une lettre à tous les évêques à ce sujet.

Les personnes non-croyantes aussi ont été invitées à participer à l’initiative : « Hormis la prière personnelle », a expliqué Mgr Crociata, il existe d’autres formes de participation comme « la célébration eucharistique, la veillée de prière ou une célébration plus solennelle des premières Vêpres, une adoration eucharistique plus longue, ou une liturgie pénitentielle selon les circonstances, le type de communauté, le siège où a lieu la prière ». 

Traduction d’Océane Le Gall

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ZENIT Staff

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