ROME, mercredi 31 octobre 2012 (ZENIT.org) – En Afrique, le cardinal Sarah, encourage un développement « qui passe par l’éducation ». Pour la nouvelle évangélisation, il invite à repartir des valeurs de l’Afrique.
L’ambassade du Bénin près le Saint-Siège a présenté deux volumes intitulés « Le Bénin et le Saint-Siège » et « Le pape Benoît XVI et le Bénin », lundi, 29 octobre, à l’Université pontificale du Latran. Ils sont édités par la Librairie éditrice du Vatican.
La présentation a eu lieu en présence de l’ambassadeur du Bénin près le Saint-Siège, M. Théodore C. Loko, du cardinal Giuseppe Bertello, président du Gouvernorat, ancien nonce au Bénin, et du cardinal Robert Sarah, président du Conseil pontifical Cor Unum.
Dans son intervention, le cardinal Sarah, a prôné un développement « qui passe par l’instruction, l’éducation, la dignité du travail, la protection de la santé, le respect de l’environnement ».
A propos de la nouvelle évangélisation, le cardinal Sarah a souligné qu’elle est « cruciale pour conserver vivante l’expérience de la foi en Afrique, et parce que l’Evangile peut forger notre culture en l’enrichissant ».
L’Eglise en Afrique sont a besoin, a-t-il précisé, de se sentir comme faisant partie de l’Eglise universelle, d’une pastorale de la charité et d’une conversion qui signifie aussi une réconciliation fasse aux guerres en cours.
« Nous devons repartir, a-t-il affirmé, de l’Afrique, « poumon spirituel de l’humanité », de ses valeurs les plus profondes, : les relations humaines, la famille, le sens de Dieu ».
Il a invité à un « discernement communautaire » sur les transformations de l’Afrique, avec à la fois le « regard des hommes », des pauvres, et le « regard de Dieu ».
Il a souligné qu’il était du devoir des gouvernements de « garantir l’exercice de la liberté religieuse » et de la « liberté de conscience », qui sont des « droits fondamentaux de la personne ».
Il a fait observer que la crise mondiale actuelle n’est pas seuelement économique mais aussi « spirituelle, éthique et anthropologique »
Les conséquence indirectes pour l’Afrique ont été « l’accaparement des ressources » et « l’exploitation des ressources naturelles » par le multinationales excluant les populations locales de leurs bénéfices.
Pourtant, le cardinal Sarah a aussi noté des progrès : des taux de croissance positifs, la résolution de conflits, l’immigration depuis l’Europe, du Portugal, en particulier.
Il a pourtant nommé d’autres plaies qui frappent l’Afrique : conflits, pandémies, migrations de masse.
Dans ce contexte, le rôle de l’Eglise est important, a souligné l’archevêque de Guinée Conakry, citant aussi le Nigeria et le Kenya où « ne manquent pas les martyrs » chrétiens.
Pour ce qui est du développement, il a affirmé qu’il n’existe pas de « modèle de développement uniques », ce serait donc un tentation que de vouloir « assumer comme positifs les modèles de vie, de comportement et de consommation » de l’étranger qui risquent de s’imposer comme des idéologies : « du consumérisme au gender ».